lundi 26 décembre 2016

Vive la pluie

Dans notre rubrique "trucs et astuces", utilisons la pluie

Bien sûr, il y a la récupération de l'eau de pluie , mais ce n'est pas tout.

Rien ne vaut une bonne pluie pour prendre ses brosses, et s'occuper des enclos et allées du jardin

Tout ce que vous avez à faire,  c'est de bien vous couvrir et de brosser et encore brosser    😉

dimanche 25 décembre 2016

Des poules, oui mais...


Les œufs des poules que l’on possède semblent toujours meilleurs que ceux du commerce, même les œufs biologiques.

Avoir des poules peut donc s’avérer très attrayant. Ce d’autant plus qu’elles réduiront la quantité de déchets organiques dans les sacs poubelles puisqu’elles se régaleront de la plupart de ces déchets.

Seulement voilà, même si cela semble fou de déranger les gens pour un petit poulailler tel que ceux vendu dans le commerce, certaines personnes risque de porter plainte contre votre poulailler car il s’agit d’une installation fixe, et qui plus est d’un abri pour animaux. Ce qui en Wallonie est régit par le CWATUP

Rassurez-vous, normalement personne ne viendra vous ennuyer pour un petit abri pour deux ou trois poules. Mais, par expérience, nous savons que, parfois, des personnes mal intentionnées à votre égard peuvent chercher le moindre détail pour vous ennuyer.

Que faut-il faire, alors ?

Si vous le permettez, nous allons nous référer à ce fameux CWATUP, soit le Code Wallon De l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et  du Patrimoine

Celui-ci, en son article 84 stipule que :
«§ 1er. Nul ne peut, sans un permis d’urbanisme préalable écrit et exprès du collège des bourgmestre et échevins :
1° construire, ou utiliser un terrain pour le placement d’une ou plusieurs installations fixes ; par          « construire ou placer des installations fixes », on entend le fait d’ériger un bâtiment ou un ouvrage, ou de placer une installation, même en matériaux non durables, qui est incorporé au sol, ancré à celui-ci ou dont l’appui assure la stabilité, destiné à rester en place alors même qu’il peut être démonté ou déplacé,  
(…) »

Heureusement, dans ce même article 84 du CWATUP, mais au paragraphe 2, est précisé que :
« . Les dispositions du présent Code sont applicables aux actes et travaux non énumérés au paragraphe 1er lorsqu’un règlement d’urbanisme impose un permis pour leur exécution et pour autant qu’ils ne figurent pas sur la liste visée à l’alinéa 2.
 (Le Gouvernement arrête la liste des actes et travaux qui, en raison de leur minime importance :
 1° ne requièrent pas de permis d’urbanisme ;
2° ne requièrent pas le concours d’un architecte ;
3° ne requièrent pas l’avis préalable du fonctionnaire délégué ;
4° ne requièrent pas de permis d’urbanisme et requièrent une déclaration urbanistique préalable adressée par envoi au collège des bourgmestre  et échevins et dont le Gouvernement arrête les modalités et le contenu – Décret-programme du 3 février 2005, art. 66, al.2) .
(…)

Bien nous voilà donc à nous demander si nous n’aurions pas, chose paraissant totalement absurde, besoin d’un permis pour notre petit poulailler.

Heureusement, sous certaines conditions, cela ne requière qu’une déclaration urbanistique préalable.

Pour cela, nous devons nous référer à l’article 263, §1, 2°, c :
« § 1er. Pour autant qu'ils n'impliquent aucune dérogation à des dispositions légales, décrétales ou réglementaires et qu'ils ne nécessitent pas d'actes et travaux préparatoires soumis au permis d'urbanisme, ne requièrent pas de permis d'urbanisme et requièrent une déclaration urbanistique préalable les actes et travaux qui suivent :
(…)
2° Dans les cours et jardins, les actes et travaux qui suivent
(…)
c : les abris pour un ou des animaux, pour autant :
 - par propriété, que la superficie maximale soit de 15,00 m² et de 25,00 m² pour les colombiers ;
- qu'ils soient érigés à 3,00 m au moins des limites mitoyennes ;
- qu'ils soient érigés à 20,00 m au moins de toute habitation voisine ;
- que la hauteur ne dépasse pas 2,50 m à la corniche et 3,50 m au faîte, calculée par rapport au niveau naturel du sol ;
- que le matériau de parement des élévations soit le bois ou le grillage ou soient similaires aux matériaux du bâtiment principal existant ; »

On constatera donc que notre petit poulailler doit être à 20 mètre au moins de toute habitation voisine, et qu’il doit être à 3 mètre, au moins, des limites mitoyennes (les autres conditions ne semblant pas pertinentes pour un petit abri, pour quelques poules, acheté dans le commerce).

Vous pensez bien que lorsqu’on vit en ville, avec un petit jardin faisant 4 mètre de largeur, il est difficile de placer un poulailler à 3 mètres de toutes les limites mitoyennes.

Heureusement, notre jardin est assez grand que pour que le poulailler soit à plus de 20 mètres de toutes les habitations voisines.

Restait à résoudre le problème de l’implantation à au moins 3 mètres de toutes les limites mitoyennes.


Nous avons opté pour une solution à la fois simple et pratique.
Simple, car nous avons mis notre poulailler sur roues. Du coup, il ne s’agit plus d’une installation fixe ; pratique, car ces roues, et donc la possibilité pour moi de déplacer ce poulailler comme bon me semble, me permettent de nettoyer l’enclos, bouger le poulailler, nettoyer en dessous de ce poulailler, et le remettre en place. Il ne s’agit donc pas d’une installation fixe

Autre avantage, nous pouvons aussi le déplacer selon les saisons, afin de le mettre plus à l’ombre en été, et plus au soleil en hivers. Cela nous permet d’augmenter  un peu le confort de nos poules. 

Et enfin, pour ce confort des poules, nous avons pris un poulailler plus grand que nécessaire. En effet, nous avons 5 poules, et notre poulailler pourrait en accueillir 8 à 10.


Reste à savoir à quoi on s’engage en ayant des poules. Il ne suffit pas de les laisser dans leur enclos de plusieurs mètres carrés (plus ou moins 25 mètres carrés pour nos 5 poules) sans rien faire.

En effet, vous devrez nettoyer votre poulailler chaque jour, nourrir vos poules, au grain certes, mais aussi avec des friandises (déchets de fruits et légumes), changer leur eau, et pourquoi pas, leur faire des câlins.
Mais rassurez-vous, cela ne vous prendra que quelques minutes par jour, et, en contrepartie, vous vous régalerez des œufs que vous récupérerez.


Mais ne sont-elles pas bien, nos poulettes ?







vendredi 2 décembre 2016

Un avocat, s'il vous plaît!

Notre grosse année de galères nous a au moins apporté une bonne leçon.

En fait, nous avions aveuglement fait confiance à une personne, normalement compétente, d'un des services compétents pour l'installation de notre petite chèvrerie.

Quelle idée stupide!

Nous croyions être totalement en règle avec nos chèvres et leur abri, et le passage, positif, de plusieurs autorités nous conforta dans cette idée.

Malheureusement, voilà, les informations donnée par un certain service n'étaient pas valables. Peut-être cela fut-il le fruit d'une confusion de la part de la personne qui nous renseigna...

Toujours est-il que nous nous somme retrouvés dans l'impossibilité de régulariser la situation, et dans l'obligation de démonter l'abri de nos chouchous. Et il nous était impossible de les garder sans abri, surtout en plein hiver.

Nos chèvres ont donc trouvé refuge chez Animaux en péril le 25 octobre 2015.


Vous pensez bien, pourtant, que nous ne nous sommes pas laissés faire sans nous défendre. Nous avons donc fait appel à un avocat spécialisé dans la matière qui nous concernait. Malheureusement, malgré toute notre bonne volonté et l'implication de cet avocat (que je remercie encore), nous n'avons pas réussit à nous entendre avec l'autorité.



Nous avons tiré de cette expérience une douloureuse, mais salutaire, leçon: ne pas faire confiance aux services dits "compétents", et bien se renseigner auprès d'un bon avocat avant d'entreprendre quoi que ce soit. Ce d'autant plus lorsque vous avez qu'une personne mal intentionnée qui vous surveille...


Comme disait une ancienne publicité: un avocat , c'est quelqu'un qu'on consulte AVANT, pour éviter les ennuis!

dimanche 20 novembre 2016

DD 2.0 l'économie circulaire

Dans le cadre du MOOC "Economie circulaire et innovation" offert par l' UVED sur la plateforme FUN, un devoir sur l'économie circulaire nous a été demandé.

Je voulais partager ce devoir avec vous, et l'intégrer comme une explication plus approfondie de l'économie circulaire à mon DD 2.0

Voici mon devoir:


L’économie circulaire, qu’est-ce donc cela ?

Si on en croit l’Assemblée Nationale Française, « La transition vers une économie circulaire appelle une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires ainsi que, en priorité, un réemploi et une réutilisation et, à défaut, un recyclage des déchets, des matières premières secondaires et des produits. La promotion de l’écologie industrielle et de la conception écologique des produits, l’allongement de la durée du cycle de vie des produits, la prévention des déchets, des polluants et des substances toxiques, le traitement des déchets en respectant la hiérarchie des modes de traitement, la coopération entre acteurs économiques à l’échelle territoriale pertinente, le développement des valeurs d’usage et de partage et de l’information sur leurs coûts écologique, économique et social contribuent à cette nouvelle prospérité. »[1]

On y retrouve donc plusieurs notions.

La première notion, « une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires » nous renvoie vers un système de consommation des ressources bien différent de notre système actuel, plutôt linéaire[2] (matière première -> produit fini -> déchet) est fort consommateur des ressources de la planète. Or, ces ressources sont disponible en une quantité finie, et non renouvelable[3] .
En effet, notre système Terre a ses limites, et si nous dépassons ces limites, nous ne pouvons plus espérer obtenir les quantités anciennement obtenues, quantités qui seront, de plus, de plus en plus difficile à extraire du système planétaire[4].

La deuxième notion est le réemploi et la réutilisation des matières considérées comme des déchets. En effet, ce que certains secteurs d’activité de notre société considère comme des déchets peut être considérer comme une ressource par un autre acteur de notre société[5].
Ainsi, par exemple, à Kalundborg, au Danemark, la plus grande centrale électrique du pays « échange » de la vapeur à la raffinerie de pétrole Statoil, contre les eaux usées de cette dernière. Ces eaux usées servent au refroidissement de la centrale électrique[6].

La troisième notion, à défaut de réemploi et de réutilisation, est la notion de « recyclage des déchets, des matières premières et des produits ». C’est, finalement, ce que chacun de nous peut faire en faisant du compostage grâce au tri des déchets en déchetterie[7], ou à domicile[8].

Les trois notions suivantes, « la promotion de l’écologie industrielle et de la conception écologique des produits » et « l’allongement de la durée du cycle de vie des produits » nous parlent d’écoconception[9], soit à avoir une vision globale du cycle de vie du produit, tout en prenant en considération toutes les étapes de ce cycle de vie, de l’extraction des matières premières, en limitant celles-ci[10], à la gestion de la fin de vie du produit[11].Il s’agit également de  responsabilité citoyenne dans les choix de consommation que nous posons[12], en évitant, par exemple, de changer nos appareils par effet de mode.

Viennent ensuite les notions de « prévention des déchets, des polluants et substances toxiques », ainsi que le « traitement des déchets ». Prévention des déchets, car nous jetons et consommons beaucoup trop (Toutes les 30 secondes, en France, ce n’est pas moins de l’équivalent d’une Tour Eiffel de ressources qui sont consommées[13]), et recyclons encore trop peu (moins de 40% des déchets des ménages[14]).
Or ces déchets, avec la notion de « coopération entre acteurs économiques », de « développement de nouvelles valeurs »,valeurs d’accès à l’usage plutôt que d’accès à la propriété, valeur de partage et de réemploi des produits, peuvent devenir sources de valeurs économiques et d’emplois difficilement délocalisables[15]

Reste la notion d’information sur les coûts écologiques des produits (consommation des matières primaire pour la fabrication de ces produits, pollutions, etc) mais également le coût économique et social de nos produits. Une meilleure information du public peut mener à une meilleur conscientisation de celui-ci, et, par de nouveaux comportement, à une empreinte écologique, économique et sociale moindre de notre consommation[16].

Toutes ces notions me semblent indispensables au bon fonctionnement d’une économie circulaire.


Enfin, et pour terminer, j’aimerais partager avec vous une image qui, me semble-t-il, résume fort bien à elle seule ce qu’est l’économie circulaire






[1] http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000005.pdf
[2] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/01_CGDD_Economie_circulaire_2_p_DEF_Web.pdf
[3] D. BOURG, semaine 1du MOOC , « La finitude des ressources »
[4] D. BOURG, semaine 1 du MOOC, « Les limites du système Terre »
[5] http://www.environnement-entreprise.be/sites/uwe-environnement/files/Docs/publications/ce_economie-circulaire.pdf
[6] F. VINCENT, semaine 4 du MOOC, « L’écologie industrielle »
[7] E. BUFFO, semaine 4 du MOOC, « la gestion des déchets »
[8] http://comitejeanpain.be/home/cjp%20fr/presentation/index.html
[9] A. GELDRON, semaine 5 du MOOC, « Les leviers d’actions »
[10] idem
[11] http://www.eco-conception.fr/static/leco-conception-cest-quoi.html
[12] S. Gombert-Courvoisier, semaine 4 du MOOC, « La consommation responsable »
[13] Idem 7
[14] idem
[15] idem
[16] Idem12

dimanche 6 novembre 2016

Chez Animaux en Péril 1

Juste l'envie de partager quelques photos avec vous pour vous montrer comme les chouchous sont bien chez Animaux en Péril

















vendredi 21 octobre 2016

DD2.0 l'économie


Pour continuer l'analyse de notre "Etoile du Nord" de la Pico-Ferme,  passons à l'économie.


Si l’on s’en réfère à la définition du dictionnaire Larousse en ligne, l’économie serait l’ «Ensemble des activités d’une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation de richesses »[1].

Si l’on demande à un économiste ce qu’est l’économie, il est fort probable qu’il nous parlera de Produit National Brut, de Produit Intérieur Brut, de flux de monnaies, et peut-être même du modèle de l’économie linéaire, suivi par nos société depuis la révolution industrielle, et qui présuppose que les ressources sont abondante et disponibles, faciles d’accès et à peu de frais, et dont les déchets sont tout aussi facilement éliminables à coût réduit[2].

Malheureusement, cette économie linéaire laisse une grande part de la population mondiale dans la pauvreté, et cause aussi de très fortes pressions sur notre environnement et les écosystèmes.
Il s’agirait donc de trouver un système économique qui permette à tous de voir leurs besoins élémentaires comblé, mais sans pour autant en arriver à détruire notre planète.

Une conception qui me plait beaucoup, est celle du « Donut Economique » de Kate Raworth.

Cette idée de Donut Economique a l’avantage de combiner un plancher social qu’il faut permettre à tous d’atteindre pour éradiquer la pauvreté dans le monde, et les frontières planétaires que nous ne devrions absolument pas dépasser pour que notre Terre reste viable pour nous et bien d’autres espèces, telle qu’elle l’a été durant tout l’holocène[3], cette période de plus ou moins 10 000 ans au climat stable, qui a vu l’essor de l’humanité et de ses civilisations.

Cette figure nous présente les dimensions du plancher social qu’il faudrait que chacun puisse atteindre et même dépasser pour atteindre un seuil de bien-être acceptable, ainsi que les différentes frontières planétaires qu’en tant qu’humanité nous ne pouvons dépasser, afin de rester dans un développement durable[4].

Le fait de ne pouvoir dépasser les frontières planétaires ne veut pas dire que nous ne pouvons plus parler de développement économique, cela veut surtout dire que nous devons trouver d’autres modes de développement économiques, qui nous permettrons de ne pas mettre en danger notre environnement, notre planète.

Une des possibilités qui s’offrent à nous est l’économie circulaire.
L’économie circulaire permet une utilisation plus efficace des ressources pour arriver à une croissance intelligente, inclusive et durable[5].

En fait, une économie circulaire préserve le plus longtemps possible la valeur ajoutée des produits, et cherche à éliminer les déchets en maintenant les produits en fin de vie, les ressources que ces produits représentent, dans le circuit économique afin de permettre leur réutilisation pour fabriquer de nouveaux produits, et conserver ainsi de la valeur[6].

Bien sûr, pour passer de notre économie linéaire à une économie circulaire, il nous faudra passer outre quelques freins. Il nous faudra, par exemple, passer outre notre mode de penser encore bien trop linéaire. Nous devons passer à une consommation moins basée sur le jetable, à une consommation plutôt axée sur le réemploi et le recyclage. Nous devons, par exemple, penser à l’écoconception des produits. Penser à la prévention des déchets, et à leur réutilisation, etc.

L’objectif étant d’éviter que les ressources ne sortent de l’économie, afin de garantir un bon fonctionnement d’une économie circulaire.
Je trouve que l’image ci-dessous montre bien le processus :




Source : Commission Européenne, Communication de la Commission au Parlement Européen, au Conseil, au Comité Economique et Social Européen et au Comité des Régions ; Vers une économie circulaire : programme zéro déchet pour l’Europe
 


Un an et demi de galères

Avant toutes choses, nous voudrions présenter toutes nos excuses à nos lecteurs pour cette si longue absence.

Malheureusement, certaines personnes se sont acharnées, et le mot est faible, sur nous et notre mode de vie. Cela à conduit à de nombreux bouleversements, dont la perte de nos chèvres.

Heureusement, ces dernières sont maintenant prise en charge par Animaux en Périls, et nous avons pu les parrainer malgré le fait que nous ayons été obligés de les leur confier.

Je n'expliquerai pas , ici, les problèmes rencontrés vu qu'ils font l'objet de plaintes de notre part à la police, à l'encontre des gens s'en étant pris à nous.

Qu'il soit juste dit que nous avons du faire face à deux empoisonnements, et qu'au vu des menaces qui continuaient, il nous a paru plus sage de mettre Arès et Nout en sûreté dans un refuge ayant toutes les infrastructures pour les accueillir.

Ils sont bien, c'est l'essentiel!


De notre côté, nous continuons notre petite vie, avec nos poules, notre potager, et nos fruitiers divers, bref avec notre Pico-Ferme


Notre conclusion de cette grosse année est que  les gens ne sont pas prêts a accepter un mode de vie totalement différent du leur. Cela les choque encore de trop, sans doute.