dimanche 15 décembre 2019

Notre semainier de germes

Le froid étant bien présent, même si certains légumes résistent très bien sous châssis, nous avons décider de commencer les cultures d'intérieur

Comme je suis friande de salade, nous avons mis en fonction ce que nous appelons notre semainier de germes de légumes

A chaque jour de la semaine son pot. On laisse pousser, on récolte, et on remet des graines à germer. Comme cette germination dure entre 5 et 7 jours, nous avons des germes tous les jours

Bien sûr, ce n'est qu'un accompagnement, mais avec mes 7 petits pots, je récolte entre 50 et 75 grammes de germes quotidiennement. S'il en faut plus, il suffit de multiplier les rangées de pots de germination, ou d'utiliser un autre système permettant une production plus importante

Notre semainier...

... et le bocal du lundi


lundi 25 novembre 2019

Notre butte de salades

Vous le savez sûrement déjà, nous avons dû renoncer à notre potager en Permaculture pour passer sur des carrés-potagers

Cependant, la technique de la butte donnait de si bon résultats pour nos salades que nous avons  cherché à l'adapter à ce nouveau style de production. Ainsi, le premier carré de notre potager est dédié aux salades, et nous y fonctionnons sur le principe de la butte

Evidemment, il nous a fallu un peu repenser la technique, puisqu'il ne s'agissait plus de constituer des buttes pas trop larges mais assez longues, mais bien de construire une butte en carré d'un mètre de côté

Comment avons-nous fait? Nous avons reproduit le même système, mais à la verticale

Le coeur de notre butte n'est plus constitué de branchage ou de bûches placées à l'horizontale, mais d'un assemblage de brindilles en deux étages. Par chance, nous avons pu trouver des rouleaux de bordure, type cannisse, de petite hauteur, faisant parfaitement l'affaire dans le commerce, et ce à prix modique

Pour le reste, si ce n'est que la structure s'étale tout autour de ce coeur jusqu'à remplir le carré prévu, la technique reste identique

Ajoutez-y une structure de soutient pour les haricots, ainsi qu'une petite serre prévue pour la structure en bois du carré de culture, laissez quelques plants monter en graines et se ressemer d'eux-mêmes, cultivez des variétés adaptées aux différentes saisons, et vous aurez des salades (presque) toute l'année


Notre butte courant de ce mois de novembre 2019

Quelques graines qui germent

Les haricots laissés sur la structure de support afin qu'ils se ressèment naturellement




jeudi 31 octobre 2019

Les bons légumes flétris

Le froid s'installe... Nous retrouvons le plaisir des plats bien chauds

Rien de tel qu'une bonne soupe, faite avec les "vieux" légumes, trop mûrs et flétris
Cela évite le gaspillage, et nous fais un bon repas

Lorsque, en plus, cette soupe a mijoté toute la nuit sur le feu de bois, je vous laisse imaginer comme la maison embaume!


Tomates, poivrons, oignons et échalotes, pommes de terre, ainsi qu'un peu de choux et d'autres légumes qui traînaient dans le frigo ou le potager

lundi 21 octobre 2019

Le plein de vitamines...

Petit en-cas tout simple, délicieux, et sain...

Au lieu de manger l'une ou l'autre de ces confiseries industrielles, pourquoi ne pas se faire une petite salade avec les légumes du moment?

C'est bien plus sain, et tout aussi appétissant

Bon appétit!



choux, tomates, concombre, carottes et germes du jour

vendredi 4 octobre 2019

Faut il arreter de manger les animaux ? HD2018

A chacun de répondre pour lui-même, mais l'élevage industriel n'est pas, loin s'en faut, la seule possibilité 



jeudi 3 octobre 2019

DD2.0: la politique (deuxième)

Je suis heureuse de constater que les questions environnementales semblent intéresser de plus en plus la sphère politique

Cependant, une question m'interpelle: quel type de politique écologiste nos sociétés vont-elles choisir d'adopter?

Personnellement, j'entrevoit, au moins, deux possibilités: soit une politique écologiste volontariste mais liberticide, soit une véritable politique de responsabilisation de tous et de chacun, individus, entreprise, et collectivités

La première option, une politique volontariste, cherchant à résoudre au plus vite et du mieux possible les problématiques environnementales auxquelles nous devons faire face peut sembler attrayante. 
Malheureusement, je crains que pour réussir un tel exploit, il ne faille en passer par une restriction des libertés individuelles. Inutile de le préciser, cela a déjà été tenté par le passé, pour des raisons économiques et politiques, et force fut de constater que les distributions planifiées (et même centralisées) des ressources n'ont pas réussi à assurer le bien-être réel de la majorité des populations qui en dépendaient.

La seconde possibilité, une volonté politique de véritable responsabilisation du consommateur par rapport à l'utilisation qu'il fait des ressources disponibles, que ce soit en remplissant sa piscine ou en achetant le dernier jeans à la mode, par exemple, me semble plus délicate à mettre en oeuvre.
En effet, pour responsabiliser le consommateur, il est nécessaire de commencer par lui fournir une information complète et parfaite de l'impact environnemental de son mode de consommation. 
Ainsi, si l'exemple de la piscine semble facile à comprendre, surtout en période de sécheresse, l'exemple du jeans peut sembler moins évident. Et pourtant, qu'avons-nous besoin d'acheter ce dernier jeans à la mode, pour lequel nous voyons des publicités à chaque coin de rue, si ce jeans restera inutilisé dans notre garde-robe?
Mais si nous étions parfaitement informé de l'empreinte écologique de ce jeans, si nous savions exactement quelles quantités de pesticide (pour cultiver le coton), d'eau (pour la culture du coton, mais également pour d'autres étapes de fabrication) et de ressources diverses il a fallu utiliser pour fabriquer ce jeans, et si ce jeans n'en serait qu'un de plus dans notre collection, l'achèterions-nous? 
Je veux croire que la réponse serait très fortement négative

Reste à savoir si nous pourrions compter sur le monde politique pour nous fournir une telle information complète et parfaite... Rien ne me semble moins sûr!

A chacun d'entre nous, donc, à s'informer du mieux possible sur son mode de vie, sur son impact écologique, sur celui de ses achats, et à faire ses choix, personnels, afin de limiter et/ou compenser son empreinte écologique

samedi 7 septembre 2019

Un beau petit jardin de ville... productif!



Ces premiers mois de 2019 furent chargés en difficultés diverses

Comme expliqué précédemment, nous avons dû faire face aux incompréhensions de certaines personnes, et avons dû complètement modifier notre jardin

Après avoir été obligés de nous séparer de nos Chouchoux (nos chèvres); après avoir été obligés d'accepter les visites de contrôle de différentes autorités, celles-ci devant s'assurer que, contrairement aux plaintes de certaines personnes, notre jardin respectait les législations en vigueur; et après avoir dû, nous aussi, faire appel aux autorités compétentes pour que ce que j'ose appeler des "caprices" cesse, et avoir obtenu gain de cause... Nous pouvons enfin espérer être tranquilles chez nous!

Certes, nous sommes déjà en septembre (et oui, les photos datent du mois d'août), mais nous voulions vous faire découvrir nos aménagements, mêmes si ceux-ci ne sont pas totalement terminés

Ainsi, il nous reste à palissader le troisième côté du poulailler, et à installer les treillis de culture verticale du côté de notre sympathique voisine du n°10, treillis qui pourrons nous servir à toutes les deux pour y faire pousser ce qui voudra y croître



Mais commençons la visite (pour laquelle je suis, parfois, un tantinet ironique)...

L'enclos des poules
Malheureusement, celui-ci a dû être complètement pavé (Hé oui, que voulez-vous, 6 poules pour près de 25 mètres carré, cela fait de la boue lors des fortes pluies!), mais dans lequel nous leur avons réserver un espace de style "bac à sable" pour qu'elles puissent gratter et se vanner (la tête en bas, qui me regarde, l'air de dire "Tu me déranges durant ma toilette!")

Les poules profitant de leur espace, ainsi que des "inconsommables" (pommes tombées jeunes et tiges d'amarantes)


L'allée menant à l'enclos des poules, avec ses plantations, ses jardinières et ses premiers hôtels à insectes sur la gauche, ainsi que les petits fruitiers et arbres fruitiers basses et moyennes tiges sur la droite

Allons donc! Ces arbres ne peuvent être que des hautes tiges, voyons!



Le potager, ou du moins ce qu'il en reste! Mois qui avait presque 30 mètres carré, en surface au sol, de culture, je dois maintenant apprendre à fonctionner avec des carrés de culture, et quelques pots, pour un total de 5 à 6 mètres carré, seulement...
Châssis de culture et apprentissage de nouvelles techniques s'imposent!

Le premier bac et sa "serre", ainsi que le compost sur la droite

Vue du potager, la serre devant être tournée de 90°, une butte de culture y retrouvera place

Les châssis  utilisés sur les autres planches de culture

La "jungle" de tomates de mon époux, sur la droite



Le jardin, le pré fleuri ayant été remplacé par des parterres correctement délimités (et une petite place pour un peu de spontanéité, tout de même)

Parcelle fleurie à gauche; le sureau et son arche de support à droite
(Notre toute première "ruche", abimée, au pied du sureau)


La parcelle des petits fruitiers, Hippolyte s'y étant installé à l'ombre...

"J'ai décidé de m'installer ici, l'humaine! Tu termineras cette palissade plus tard!"


Quelques pots et bacs de fleurs et d'aromatiques...

Pots sur la terrasse, les petits fruitiers se trouvant sur la droite



Et enfin, notre terrasse, avec Ishtar qui s'est mise à ma place...

"Ben oui, l'humaine... Quoi? Tu veux revenir t'asseoir?!?"



Ce jardin ne ressemble vraiment plus à celui que nous avions, mais il correspond mieux à ce qui semble être les caractéristiques d'un jardin urbain

Concernant la production de légumes, je dois tout réapprendre. J'espère obtenir des récoltes acceptables...
Qui vivra verra!



jeudi 8 août 2019

La fin des caprices...

Vous êtes probablement au courant des différentes "péripéties" que nous avons eu à affronter du fait de certaines personnes peu ouvertes à notre démarche

Les moments les plus difficiles eurent lieu courant de ce mois de juin 2019

Ce fut devenu tellement insupportable, des menaces ayant été prononcées si nous ne nous pliions pas aux exigence de ces personnes dans les délais que elles désiraient nous imposer, que nous avons dû nous résoudre à demander une intervention de la Justice

Début juillet, nous passions en conciliation devant Madame le Juge de Paix, et raison nous fût accordée

Depuis, si ces personnes ont encore la moindre remarque à faire sur notre jardin en particulier, ou notre mode de vie en général, elles doivent nous addresser un courier

Pas de courier, pas de caprice, donc!

dimanche 17 mars 2019

Le printemps, enfin!

Nous avons eu quelques beaux jours, suivi d'un temps maussade ayant remis le jardin en sommeil...

Mais, cette fois, même si nous aurons certainement encore des averses, je crois bien que le réveil de notre petit jardin est maintenant bien réel

Pour preuves, quelques photos.

                                        




                 















   

jeudi 14 mars 2019

DD2.0: la politique

J'avoue avoir hésité longuement avant d'écrire cet article. Je désirais approfondir le sujet, et j'ai même repris des études en Sciences Politiques.

J'aurais aimé vous présenter certaines actions qu'il m'aurait semblé intéressantes de mettre en place aux différents niveaux de pouvoirs de notre pays, mais je me sens bien plus interpellée, pour l'instant, par les diverses actions mises en avant sur la place publique par des groupes d'intérêts divers.

Comprenez-moi bien: je suis la première à dire qu'il est plus que temps de prendre conscience de l'urgence environnementale à laquelle nous sommes confrontés, ainsi qu'aux défis majeurs que nous devons relever pour conserver un environnement viable pour toutes les espèces vivantes actuellement présentes sur notre belle planète.

Cependant je ne peux que m'insurger contre la manipulation de différents groupes d'individus de tout horizons pour essayer de nous faire croire que ces problèmes, dramatiques, seront résolus grâce à des actions, certes nécessaires, mais peut-être un peu naïves!

Il est évident que le moindre geste compte. Il est tout aussi évident que chacun doit faire sa part. Mais nous suggérer des "petits gestes" parfois simplistes, voire même populistes, est-ce vraiment le semblant de solution auquel nous aspirons?

Pour résoudre un problème, il faut avant tout en comprendre tous les tenants et aboutissants. De plus, il est nécessaire de bien réfléchir aux conséquences potentiellement désagréables des solutions proposées. Il me semble donc que, plutôt que de nous culpabiliser parce que nous, simples citoyens, n'en faisons jamais assez, il serait temps de mener des études scientifiques sérieuses sur les problèmes environnementaux, et sur les solutions que nos sociétés pourraient y apporter...

Ha, mais oui! Suis-je bête!?! Il existe déjà nombre d'organisations gouvernementales ET non gouvernementales qui ne cessent de nous prévenir, études scientifiques à l'appui, du précipice vers lequel nous nous dirigeons si innocemment.

Ne serait-il pas temps de réellement écouter ce que ces diverses organisations ont à nous dire?!?

mercredi 30 janvier 2019

Un nouveau départ

Cela fait près de deux longues années que je n’ai plus eu le courage d’écrire sur ce blog. Non pas que je ne voulais plus écrire, mais bien plutôt qu’il m’était impossible d’écrire sereinement.


En effet, ces deux dernières années ont été éprouvantes pour nous, tant au niveau personnel, qu’au niveau de notre Pico Ferme.
Certains d’entre-vous savent déjà que nous avons été obligés de nous séparer  des Chouchoux (qui ont étés recueillis par Animaux en périls), mais nous n’avons pas encore expliqué toutes les difficultés que nous avons rencontrées.

Celles-ci se résument en une constatation sommes toutes assez affligeante : il ne suffit pas, dans notre pays, de ne causer de préjudice à personne ET de respecter les différentes lois en vigueur ; encore faut-il faire la preuve du respect de ces lois, de son innocence par rapport aux divagations de certains individus, et démontrer que l’on est prêt à se conformer à  la façon de considérer les choses des personnes dites « bien-pensantes ».

J’avoue avoir été plus que choquée de cela, d’autant plus que je considère le respect de la loi comme une limite infranchissable (sauf cas de vie ou de mort), et que ces mêmes lois sont censées me garantir certains droits tels la présomption d’innocence et la non-discrimination philosophique. Or j’ai vraiment la sensation des plus désagréable que ces droits élémentaires peuvent, dans des circonstances autres que celles d’un tribunal, être bafoués !

Il n’est pas forcément évident de faire face à un tel constat.

Cependant, en citoyens respectueux de la loi, nous nous sommes conformés à ce qui était exigés de nous. A tout le moins, nous espérons avoir réussi en cette tâche, puisque personne n’a été en mesure de nous expliquer clairement les caractéristiques d’un « beau petit jardin de ville », ce qu’il nous était demandé de respecter.

Nous avons donc réfléchi à ce qui pouvait être attendu de nous.

Avant tout, évidence même, le respect des lois ! Nous sous sommes donc assurer qu’aucun des aménagements présents dans notre jardin ne soit en contravention avec les différents textes juridiques s’y appliquant, principalement le CODT et le Code Rural.

Ainsi, l’abri des poules n’est-il pas fixe, ce qui constitue un avantage indéniable pour le nettoyage, et les palissades sont-elles en bois. La zone de culture a été réduite, et est délimitée dans des bacs potager ; les zones laissées aux fleurs et plantes sauvages ont aussi été délimitées par des bordures ; les plantes perpétuelles sont maintenant dans des pots ; les distances de plantation des arbres ont été vérifiées ; etc.

Allant plus loin encore, nous avons changé le style du jardin. Moi qui appréciait le style rustique, j’ai accepté de passer à un style plus moderne. Heureusement, ce qui n’a pas changé, c’est le confort offert par le mobilier de la terrasse.

Finalement, en ce 30 janvier 2019, excepté en ce qui concerne les palissades entourant le jardin, palissades qui seront terminées au fur et à mesure que je récupèrerai des planches de palettes en suffisance, je crois pouvoir dire, non seulement, que le jardin est en ordre, mais également qu’il est devenu ce « beau petit jardin de ville » qui nous était demandé.

Et, cerise sur le gâteau, la neige a enfin étendu son manteau hivernal sur la ville ; ainsi, le jardin est en plein repos, et nous pourrons redémarrer d’un bon pied dès les premier signes du printemps.

Très franchement, même si je dois apprendre de nouvelles techniques, je dois bien avouer que cela fait vraiment du bien de pouvoir recommencer.