Cette année 2014 ne fut pas une année très joyeuse à la Pico Ferme.
Certes, il y eu nos problèmes personnels, mais surtout, 2014 à vu 2 de nos compagnons nous quitter.
Ce fut d'abords Mamour, notre coq, décédé il y a quelques mois, mais de sa "belle mort", dans son sommeil. Il n'avait que 6 ans, mais, pour un gallinacé, c'est un âge auquel il faut s'attendre au "Grand Départ".
Ce jeudi 23 octobre 2014, c'est Amalthée, notre première chèvre, qui nous a quitté. Pour elle, ce fut beaucoup plus difficile. Elle est décédée bien trop tôt, à quatre ans et demi, ce qui est fort jeune pour un caprin, mais surtout, elle est décédée d'une attaque cérébrale, ce qui n'est vraiment pas une mort "douce".
Mamour, doux coq qui se préoccupait de ses poules avant de lui-même, laissa sa place à Rerank. Notre nouveau coq était, en fait, l'individu "oméga" dans un autre cheptel, et son ancienne propriétaire fut bien contente de pouvoir lui trouver une place où il serait le seul mâle. Il est devenu l'"alpha" des gallinacés de la Pico Ferme.
Amalthée, si douce, si affectueuse, laisse un grand vide. Une autre chèvre viendra certainement l'année prochaine, soit que Nout ait une fille, soit que nous allions chercher une chevrette chez un éleveur.
La mort d'un compagnon non-humain est toujours difficile, mais il faut s'y faire, et savoir que dès que l'on commence une activité fermière, si le respect des animaux est présent, on sera régulièrement confronté à la tristesse de la perte de l'un d'entre eux.
Le tout, est de faire le deuil, et de continuer
dimanche 26 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
mercredi 8 octobre 2014
Des fraises en octobre
Juste envie de partager avec vous un des nombreux petits plaisir que la Pico Ferme nous offre...
Encore ce matin du 08 octobre 2014, pour mon petit déjeuner, j'ai pu cueillir des fraises dans les pots de notre terrasse. Nul doute que la météo clémente de ces derniers jours y est pour quelque chose...
Un vrai petit plaisir gourmand!
Encore ce matin du 08 octobre 2014, pour mon petit déjeuner, j'ai pu cueillir des fraises dans les pots de notre terrasse. Nul doute que la météo clémente de ces derniers jours y est pour quelque chose...
Un vrai petit plaisir gourmand!
lundi 6 octobre 2014
Confiture d'aubépine
Pour cette petite recette, il vous faut
3 litres de baies d'aubépine (vous pouvez prévoir un peu plus si vous voulez)
1 citron dont vous utiliserez la pulpe
25cl d'eau
2 pots de 500ml de miel de votre choix (nous utilisons du miel toutes fleurs, ou du miel de tilleul)
1 sachet de pectine
Faites cuire les baies et le citron dans l'eau, jusqu'à ce que les baies soient bien ramollies. N'hésitez pas à rajouter de l'eau si nécessaire, mais pas trop, juste pour éviter que les baies ne brûlent;
Pressez les baies, et exprimez le jus. Ne vous étonnez pas d'avoir moins de jus que vous ne le pensiez au début: une grande partie du fruit d'aubépine est constitué de son noyau;
Rajoutez la pectine dans le jus;
Portez à ébullition, en rajoutant petit à petit le miel (il nous arrive de ne pas utiliser l'intégralité du 2ème pot).
Versez la confiture dans des pots, et couvrez de paraffine, ou utilisez votre technique préférée pour la conservation (attention de ne pas stériliser à 100°C vos confitures car elles risquent de se transformer en pâte de fruits)
Il ne vous reste plus qu'à déguster!
3 litres de baies d'aubépine (vous pouvez prévoir un peu plus si vous voulez)
1 citron dont vous utiliserez la pulpe
25cl d'eau
2 pots de 500ml de miel de votre choix (nous utilisons du miel toutes fleurs, ou du miel de tilleul)
1 sachet de pectine
Faites cuire les baies et le citron dans l'eau, jusqu'à ce que les baies soient bien ramollies. N'hésitez pas à rajouter de l'eau si nécessaire, mais pas trop, juste pour éviter que les baies ne brûlent;
Pressez les baies, et exprimez le jus. Ne vous étonnez pas d'avoir moins de jus que vous ne le pensiez au début: une grande partie du fruit d'aubépine est constitué de son noyau;
Rajoutez la pectine dans le jus;
Portez à ébullition, en rajoutant petit à petit le miel (il nous arrive de ne pas utiliser l'intégralité du 2ème pot).
Versez la confiture dans des pots, et couvrez de paraffine, ou utilisez votre technique préférée pour la conservation (attention de ne pas stériliser à 100°C vos confitures car elles risquent de se transformer en pâte de fruits)
Il ne vous reste plus qu'à déguster!
mercredi 1 octobre 2014
L'Agroforesterie
Selon la définition de la FAO, l’Agroforesterie est « un
terme générique servant à désigner les systèmes d’utilisation des terres et les
pratiques dans lesquelles les plantes ligneuses vivaces sont délibérément intégrées
aux cultures agricoles et / ou à l’élevage pour une variété de bénéfices et de
services. »[1]
Il s’agit donc de faire cohabiter les arbres et les autres
cultures, ou les arbres et les animaux.
Cela peut évidemment se faire à diverses échelles[2],
tant dans un simple jardin, que au niveau de fermes, ou même de paysages
étendus. Cela peut également se faire de plusieurs façons[3],
telles les aménagements spatiaux (des arbres parmi des cultures) ou des aménagements
temporels (jachères arbusives).
Cela nous permet d’observer des paysages ressemblant
probablement aux anciennes techniques d’agriculture, avec des arbres et des
haies en limites de cultures, des jeunes arbres poussant dans les jachères, des
prés avec des vaches ou des moutons ayant la possibilité de se réfugier sous
des arbres, voire même de grignoter les fruits tombé de ceux-ci[4],
… Il s’agit donc plus de techniques
ancestrales redécouvertes que d’innovations[5].
Et oui, l’Agroforesterie offrent de nombreux bénéfices.
Citons, par exemples, la diversification des productions, la restauration de la
fertilité des sols (les feuilles tombant en automne et laissées sur le sol sont
une source d’humus), l’augmentation de la biodiversité, ou même la lutte contre
le réchauffement climatique [6](les arbres pouvant avoir un effet de puit de carbone),
la présence de fourrage pour le bétail, ou simplement l’abri et l’effet
brise-vent offert par les arbres[7]
, l’amélioration de la sécurité alimentaire, et même un apport possible à la
croissance économique[8].
Voici quelques exemples, parmi d’autres, des bienfaits des systèmes
agroforestiers.
Mais honnêtement, le sujet est tellement vaste, et il y a
tellement à en dire, qu’un article sur ce blog ne peut suffire. Pour de plus amples renseignements, nous vous
proposons de visiter le site du Centre Mondial pour l’Agroforesterie.
Par contre, ce que nous pouvons encore vous dire ici, c’est
comment nous appliquons les concepts de l’Agroforesterie à la Pico Ferme.
Sur la terrasse, nous avons des arbustes, pommier basse-tiges
et rosiers, aux pieds desquels nous cultivons différentes plantes aromatiques
et culinaires.
Les groseilliers et autres arbustes à baies de la parcelle
des petits fruitiers protègent le cerfeuil perpétuel, des fraisiers et de la
menthe, et servent de fourrage d’appoint, ou plus exactement de friandise, pour
les chèvres.
Nous avons planté un lilas qui, nous l’espérons, protègera
la réserve de bois, une fois grand, tout en attirant les papillons et les pollinisateurs.
Tout le long du potager, aux pieds des arbres fruitiers
basse-tiges et moyennes-tiges nous offrant leurs fruits, nous faisons également
pousser de l’oseille et des fraisiers, ainsi que d’autres plantes condimentaires.
Et enfin, le pommier moyenne-tige proche de l’enclos des
chèvres leur procure de l’ombre en été, des friandises en automnes (friandises
qu’Arès adore cueillir sans permission !), et encore quelques branches feuillues
en fin de saison.
Comme quoi, même un petit jardin peut être conduit en
Agroforesterie.
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