Ce dimanche 05 mai, nous eûmes
une très mauvaise surprise à la Pico Ferme. En effet, notre groseillier à
maquereau semblait s’être défeuillé. Pas intégralement, heureusement, mais quelques
branches, tout de même.
Le pauvre est victime d’une attaques
de larves de Nematus ribesii, la
Tenthrède du groseillier, ou en anglais Gooseberry sawfly.
Tenthrède trouvée sur le groseillier. Serait-ce Nematus ribessi ? Nous n’avons malheureusement ni confirmation ni infirmation. |
Les larves de cet insecte
ressemblent aux chenilles, d’où une confusion commune avec ces dernières.
Cependant, alors que les
chenilles des papillons possèdent au maximum 5 paires de fausses pattes
abdominales (vous savez : les « pattes-ventouses »), les larves
des tenthrèdes, ou « fausses chenilles » en comptent entre 6 et 9
paires. De plus, si les larves des papillons ont plusieurs ocelles (œil simple
ne permettant de percevoir que les variations de luminosité), les larves des
tenthrèdes n’en possèdent qu’un seul[1].
Ces larves sont grégaires, et
vivent donc en colonies. De ce fait, elles peuvent causer de graves dégâts, pouvant
manger le double de leur poids en 24h.
Seule sur une feuille |
Mais très nombreuses sur le groseillier |
En préventif, on peut d’une part
récolter les larves dès leur apparition sur les feuilles, et d’autres part, les
larves s’abritant dans le sol en fin de saison, biner au pied des groseilliers, afin de permettre
aux oiseaux de se régaler des indésirables que sont ces ravageurs[2].
En curatif, on utilise un
insecticide naturel à base de pyrèthre[3].
Extrait des fleurs séchées de Tanacetum
cinerariifolium, le Pyrèthre de Dalmatie. Ce composé serait autorisé dans l’agriculture
biologique[4].
Malheureusement, cet insecticide
s’attaque à tous les insectes. Or, si nous avons eu la désagréable surprise de
trouver ces larves de tenthrèdes ce matin, en les « cueillant », nous
avons également aperçu des coccinelles et des syrphes, dont les larves se
régalent de pucerons.
Nous avons donc opté pour une
élimination mécanique des larves des tenthrèdes. Espérons que cela suffira…
La « récolte » du jour |
Oh non !!! pas mon groseillier à maquereau !!!
RépondreSupprimerCe soir ce sera une fricassée de chenilles comme entrée en espérant qu'elles soient comestibles ...
Bon appétit
RépondreSupprimerRsfbxl
A voir page 11 - 1.5.2
RépondreSupprimerhttp://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Essais2010/Lambert_N__12-07-2010_.pdf
et zut...c'est moche pour le groseillier, mais il va s'en remettre...une bonne dose de purin d'ortie non ?
RépondreSupprimerPour le purin d'ortie, je ne sais pas... ce serais plutôt une recettes à base de chrysanthèmes.
RépondreSupprimerMais bon, le problème est toujours le même, y compris avec les recettes biologiques: ce n'est jamais contre un indésirable spécifique et pas contre les autres!
Or d'autres insectes, et bienvenus ceux-ci, sont aussi sur ce groseillier...
Donc, on commence par une petite récolte à la main, et si vraiment ce n'est pas suffisant, on avisera ;)
Cela a t-il été suffisant? J'ai une attaque de tenthrède aussi, je les est donné au Fourmies espérant qu'elles en prendront goût héhé
SupprimerBonsoir. Oui, le prélèvement manuel a été suffisant, même s'il m'a fallu le faire quotidiennement pendant une bonne semaine.
RépondreSupprimerBien à vous