mercredi 24 mai 2023

Symphytum officinalis ou grande consoude

Nous avons la chance, au niveau de la terrasse, d'accueillir un plant de grande consoude. Nous ne l'y avions pas placée, c'est la plante elle-même qui s'y est installée. Sûrement une graine laissée par les oiseaux

Quoi qu'il en soit, nous sommes bien heureux de pouvoir profiter de sa présence, ne serait-ce que parce qu'il s'agit d'une plante mellifère, dont les bourdons raffolent. Je vous avoue que, durant les soirées délicieusement chaudes, avec un petit verre de rosé, le bourdonnement des bourdons, et autres pollinisateurs qui viennent profiter de la consoude, est un vrai plaisir

Mais cette superbe plante, pouvant atteindre un bon mètre de hauteur (G. SCHERF, Symphytum officinalis, in "Des plantes médicinales dans votre jardin", éditions Chantecler, pp66-67), voire un mètre cinquante (https://jardinage.lemonde.fr/dossier-2584-consoude.html) n'est pas qu'une bonne assiette pour les bourdons. Les feuilles, grandes et velues, font un excellent couvert végétal au potager, et peuvent aussi être utilisée en engrais sous forme de purin (G. SCHERF, Symphytum officinalis, in "Des plantes médicinales dans votre jardin", éditions Chantecler, pp66-67)

Les feuilles peuvent aussi être consommées, mais jeunes et en petites quantités, car elles contiennent des alcaloïdes toxiques pour le foie (F. COUPLAN, Consoude, in "Plantes sauvages comestibles", éditions Larousse, 2018, pp134-135)

Les fleurs présentent de mai à juillet (https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75402-synthese) font le bonheur des pollinisateurs, mais sont également élégamment disposées en forme de demi-corole s'épanouissant vers le bas, décorant joliment la terrasse. Ces magnifiques fleurs peuvent être blanchâtres, rosées ou violettes (https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75402-synthese). C'est cette dernière couleur qu'arborent les fleurs de notre plant









lundi 8 mai 2023

Adalia bipunctata

Cousine de la coccinelle à sept points, notre petit jardin héberge également des coccinelles à deux points. 

Celle-ci, un peu plus petite, mesurant entre 3,5 et 5,5 millimètres, présente un beau point noir sur chacune des élytres (http://www.herbea.org/fr/fiches/846/Coccinelle-%C3%A0-2-points). L'inversion des couleurs est également possible (idem). 

Elles hivernent du mois de décembre au mois de mars, et ce, dans certaines crevasses et dans les écorces des arbres (idem).

En sortant de leur hibernation, elles se régaleront de pucerons contre lesquels elles sont un excellent auxiliaire pour la lutte biologique (https://passion-entomologie.fr/les-pucerons-des-insectes-passionnants-et-problematiques-2-2/)

Dès que les conditions seront optimales, elles pondront tous les jours entre vingt et cinquante œufs, dont les larves issues après éclosions se régaleront également des pucerons présents dans leur environnement (https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/4036/1/Leroyetal2008.pdf)

Nous sommes donc très heureux de les accueillir chez nous

Coccinelle à deux points sur feuille de prunelier


mercredi 3 mai 2023

Coccinella septempunctata

La coccinelle à sept points, peut-être la plus courante de nos coccinelles "bien de chez nous" (https://www.aujardin.info/fiches/coccinelle.php) est bien présente dans notre petit jardin. Il faut dire que les pucerons sont déjà nombreux sur certaines de nos plantes, et donc que ces coccinelles trouvent de quoi manger et de quoi rassasier leur progéniture

La coccinelle rouge à sept points noirs en possède trois sur chaque élytre, les "ailes" rigides et colorées, et un point central réparti sur les deux élytres, juste au-dessous de la tête (https://www.gerbeaud.com/faune/comment-reconnaitre-la-coccinelle-a-7-points,1504.html) Elle peut mesurer de cinq à huit millimètres (https://www.permaculturedesign.fr/coccinelle-europeenne-demoiselle-insecte-bete-bon-dieu/) 

Cette "petite bête à Bon Dieu" est une formidable auxiliaire pour lutter contre les pucerons, mais également contre les cochenilles et les acariens (https://www.permaculturedesign.fr/coccinelle-europeenne-demoiselle-insecte-bete-bon-dieu/). Lorsqu'elle ne trouve plus de pucerons ou d'acariens, elle peut aussi se nourrir de pollen en se rendant de fleur en fleur, ce qui la fait participer à la pollinisation de nos jardins (idem)

Après l'accouplement, les femelles pondent des œufs qui écloront environ une semaine plus tard (idem). Des larves en sortiront et se régaleront des pucerons présents sur leurs passages

Ces larves vont muer, et deviendront des nymphes (https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/les-coccinelles/). Approximativement huit jours plus tard, la coccinelle adulte émergera, et le cycle pourra recommencer (idem)

Les coccinelles vivent environ un an (https://www.gerbeaud.com/faune/coccinelle-insecte-auxiliaire,1071.html), les plus précoces pondront leurs œufs à la belle saison, les plus tardives hiverneront et pondront au printemps suivant (idem)

En ce qui nous concerne, lorsque nous voyons les premiers pucerons, nous savons que les coccinelles ne vont pas tarder à se montrer



Coccinelle à sept points sur feuille de groseillier