mardi 30 avril 2013
Sevrage à la Pico ferme : essais sur les radis
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samedi 27 avril 2013
Nettoyant multi-usages
Voici la recette du nettoyant multi-usages que nous employons.
Vous pouvez la préparer d'avance et l'utiliser comme votre nettoyant habituel.
Diluer le bicarbonate de sodium dans l'eau, ajouter le vinaigre blanc.
Vous pouvez parfumer le tout à l'aide d'huiles essentielles, selon vos goûts et sensibilités.
Vous pouvez la préparer d'avance et l'utiliser comme votre nettoyant habituel.
- 1 cuillère à soupe de bicarbonate de sodium ( NaHCO3 )
- 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc
- 1 litre d'eau
Diluer le bicarbonate de sodium dans l'eau, ajouter le vinaigre blanc.
Vous pouvez parfumer le tout à l'aide d'huiles essentielles, selon vos goûts et sensibilités.
jeudi 25 avril 2013
Nos amis les pollinisateurs
Les pollinisateurs, qu’il s’agisse des abeilles, d’autres insectes, et même de certains animaux tels des chauves-souris, sont indispensables à la production de notre nourriture, et aux écosystèmes terrestres.
En effet, si près de 80% des plantes à fleurs dépendent des pollinisateurs pour leur reproduction, ceux-ci interviennent dans la production végétale du monde entier pour 35%, et accroissent la production de 87 cultures servant à notre alimentation, ainsi que celle des plantes médicinales[1].
Les services offerts par les pollinisateurs sont tellement importants que sans eux, le rendement des plantes cultivées, pourrait diminuer de 90%[2].
De plus, la contribution « économique » des pollinisateurs à notre agriculture, au niveau mondial, a été estimée à plus de 200 milliards de $ par an[3]. Et en cas de disparition des pollinisateurs, cette contribution devrait être réévaluée à la hausse[4].
Malheureusement, depuis quelques années, un déclin des populations alarmant des abeilles fut constaté. Tout le monde, ou presque, connait maintenant le fameux « «Colony Collapse Disorder», le syndrome d’effondrement des colonies, ou CDD.
Plusieurs causes à ce phénomènes ont cependant été identifiées, qu’elles agissent indépendamment les unes des autres, ou en se combinant. Ainsi, l’agriculture intensive, l’utilisation des pesticides, la malnutrition des abeilles, des agents pathogènes, d’espèces parasites, et les changements environnementaux contribuent à ce désastre[5].
La malnutrition, les agents pathogènes et les parasites affaiblissent les pollinisateurs.
Concernant les risques liés à l’utilisation des pesticides, même si des études complémentaires seraient les bienvenues, de nombreux facteurs de risques pour les pollinisateurs ont déjà été identifiés.
Ceux-ci peuvent être répartis en 5 grands groupes[7] :
- Facteurs liées aux modes de culture (végétaux, floraisons, taille des parcelles, …)
- Facteurs liés à la biologie des pollinisateurs (poids, récolte et consommation du pollen et du nectar, localisation du nid, …)
- Facteurs liés à l’utilisation et à l’application des pesticides
- Facteurs liés aux propriétés des pesticides
- Facteurs liés à la dynamique des populations des pollinisateurs (socialisation, âge de reproduction, croissance de la population, …)
Quant aux changements environnementaux, il peut s’agir de modification ou destructions des habitats, mais également de modifications des précipitations ou des températures. Ces changements pourraient avoir un impact négatif sur les pollinisateurs[8].
Heureusement, certains gestes simples peuvent aider à la préservation des pollinisateurs.
Les personnes, professionnels ou non, utilisant des pesticides, peuvent, par exemple[9] :
- Favoriser la présence de prédateurs naturels, et n’utiliser les pesticides qu’en dernier recours,
- Choisir précisément le produit en fonction du problème rencontré,
- Éviter les heures de butinage, ainsi que les périodes de présence marquée des pollinisateurs.
Évidemment, le mieux reste encore de ne pas utiliser de pesticides.
Il est également possible de favoriser la présence des pollinisateurs, tant grâce aux plantations fleurie, aux habitats leur offrant un accueil favorable, et même grâce aux hôtels à insectes.
A la Pico Ferme, nous faisons notre possible pour accueillir ces précieux auxiliaires dans le jardin. Nous n’utilisons pas de pesticides, nous essayons de leur offrir un maximum de possibilité de butinage, grâce aux fleurs diverses, nous leur offrons aussi le « gîte » en plus du « couvert », …
Et nous avons le plaisir de profiter de leur présence pour nous assurer des récoltes abondantes.
![]() |
Sur les fleurs des
groseilliers
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Dans un des nombreux
trous destinés à les accueillir
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vendredi 5 avril 2013
Réaliser ses conserves
Plusieurs personnes nous ont
demandé de présenter les différents modes de conservations. Ce que nous allons
vous proposer, ici, nous a été transmis par la mère de Fred. Qu’elle en soit
remerciée…
Il existe plusieurs modes de conservation :





La congélation
La congélation consiste à
abaisser la température des aliments à -18°C, ou d’avantage, afin de stopper la
prolifération des micro-organismes et de ralentir l’activité des enzymes
responsable de la détérioration de notre nourriture.
Les denrées doivent être préparée
très fraîches, placées sans attendre dans le congélateur, et leur température
doit être abaissée le plus rapidement possible.
Les aliments à congeler doivent
être placés dans des contenants hermétiques,
prévus pour la congélation, dans la partie la plus froide du congélateur,
légèrement espacés, afin que la glace ne soude pas les contenants entre eux.
La plupart des aliments supporte
parfaitement la congélation, exception faite des œufs et des sauces à base
d’œufs ou d’amidon. Celles-ci se coagulent ou se désagrègent.
Évidemment, une viande n’est pas
préparée pour la congélation comme un poisson, qui lui-même requière une autre
préparation que les fruits…
Certains aliments se conserveront
jusqu’à 1 an, d’autres à peine quelques semaines. Il est donc important de
noter sur chaque contenant son contenu, ainsi que la date de congélation.
Vous pouvez sortir les aliments
24h à l’avance, et les laisser décongeler en douceur dans le frigo.
La stérilisation
Contrairement à la congélation,
la stérilisation consiste à chauffer les aliments afin de pouvoir les
conserver.
En fait, la chaleur tue les
bactéries responsables de la détérioration des aliments. De plus, sous l’action
de la chaleur, un vide d’air se forme dans le bocal, scellant le couvercle de
façon hermétique, et empêchant la recontamination des aliments par les
bactéries présentent dans l’air ambiant.
Il existe deux méthodes de
stérilisation : « à chaud » et « à froid ».
La méthode dite « à
chaud » concerne normalement les aliments cuits et encore chauds. Ceux-ci
sont placés dans les bocaux, recouvert de liquide chaud, et placés dans de
l’eau chaude qui sera portée à ébullition afin d’assurer la stérilisation.
La méthode dite « à
froid » concerne, elle, les aliments encore crus. Ceux-ci sont rangés dans
les bocaux, recouvert d’un liquide froid, et placés dans l’eau froide qui sera,
à nouveau, portée à ébullition.
La première méthode a comme
avantage d’être un peu plus rapide, et de pouvoir placer de plus grande
quantité d’aliment dans chaque bocal, ceux-ci se réduisant légèrement lors de
leur cuisson.
La seconde méthode est plus lente,
mais préserve mieux les caractéristiques des aliments.
Quelle que soit la méthode
choisie, il faut veiller à bien ébouillanter les bocaux avant d’y placer les
aliments, ébouillanter aussi les joints avant de les placer, bien vérifier que
la stérilisation soit réussie, et que le couvercle soit sceller grâce au joint
de caoutchouc, et ne tienne pas à l’aide des clips ou de l’armature métallique
présents au moment de la stérilisation même, ranger les conserve dans un
endroit frais et sec, et à l’abris de la lumière, et si l’une d’entre elles
présente la moindre odeur, ou un aspect douteux, ne pas la consommer.
La température, ainsi que le
temps durant lequel la conserve doit être portée à cette température, pour
obtenir une bonne stérilisation, dépendent de l’acidité des aliments stérilisés.
A la Pico Ferme, nous rajoutons,
généralement, un peu de jus de citron dans nos bocaux, et nous faisons toujours
bouillir ceux-ci à plus de 100° C pendant ¼ d’heure. Cela suffit normalement à
nous assurer des conserves réussies.
Les opérations de salage,
séchage, et de conservations dans la graisse
Salage, séchage, et mise en
graisse consiste à priver les bactéries responsable de la dégradation des
aliments de l’humidité qui leur est indispensable.
Lors du salage, le sel, en
pénétrant complètement et uniformément les aliments en fait ressortir l’eau, ce
qui empêche les micro-organismes de se développer.
Le séchage, opération de
déshydratation des aliments, concerne surtout des denrées de petites dimensions
contenant peu d’eau, tels les piments, les aromates, ou les pelures d’agrumes.
Dans ce cas, il suffit de laisser ces denrées se déshydrater naturellement, à
l’air et à la chaleur. Ce procédé fonctionne également pour les fruits et
légumes, ou les produits viandeux comme les saucisses, mais dans ce cas, il
vous faudra soit du matériel, soit un local, adapté.
Dans le cas d’une conservation
par la graisse, cette dernière isole les aliments, sans, toutefois, en éliminer
l’eau et les bactéries. Cependant, grâce à une cuisson prolongée, il est possible
de faire s’évaporer l’eau, et donc de conserver les aliments quelques temps.
A la Pico Ferme, nous utilisons
surtout la pratique du séchage. En pleine saison, au-dessus des poêles, les
aromates et plantes médicinales sèchent en douceur, pour une utilisation durant
toute l’année.
Les confitures
Tout comme les opérations de
salage et de séchage, la transformation d’aliment, principalement de fruits, en
confiture consiste en une opération de relative déshydratation de ces aliments.
En effet, si en petite quantités le sucre favorise le développement des
bactéries, en grandes quantités, en revanche, il possède des propriétés de
déshydratation qui en font un excellent conservateur.
Une bonne confiture dépend de
l’équilibre entre 3 éléments : le sucre, la pectine, et l’acidité des
fruits.
En général, les confitures se
réalisent très simplement, en cuisant les fruits à feu doux afin de les
attendrir, en ajoutant du sucre, et en faisant bouillir ce mélange jusqu’à ce
qu’il se gélifie. Normalement, il faut
ajouter 375g de sucre par ½ kg de fruits.
La pectine se gélifie en fonction
de l’acidité des fruits. Il se peut donc qu’il soit nécessaire ou de rajouter
un peu de jus de citron pour augmenter l’acidité de la préparation, ou de
rajouter de la pectine. Ceci peut se faire de 3 façons :
1)
En ajoutant des fruits contenant de grande
quantité de pectine à la recette initiale,
2)
En rajoutant de la pectine achetée dans le
commerce
3)
En rajoutant du concentré de pectine fait
maison.
Voici la recette du concentré de
pectine. Vous la retrouverez aussi sous l’onglet « Recettes »
Coupez les pommes (ou les coings)
en morceau, les mettre dans un récipient, remplir d’eau à hauteur des fruits,
et porter à ébullition. Laissez les fruits s’attendrir pendant plus ou moins 20
minutes.
Ébouillantez un morceau de
mousseline, le plier en 6, attacher la mousseline sur les pieds d’un tabouret
renversé, en le creusant au milieu.
Placez un grand récipient sous la
mousseline, verser les fruits et l’eau
de cuisson dans le creux de la mousseline, et laissez le jus s’écouler une nuit
durant.
Portez le jus récupéré à
ébullition, et le faire réduire plus ou moins de moitié.
Vérifiez la teneur en
pectine ; lorsque celle-ci est satisfaisante, versez le jus réduit
dans une passoire garnie de mousseline, récupérez ce jus réduit.
Répartir le jus réduit dans des
petits bocaux, et stériliser.
La conservation dans le
vinaigre ou l’alcool.
Le vinaigre et l’alcool permettent
de conserver les aliments, principalement des fruits ou des légumes, en
remplaçant le liquide naturel de ceux-ci. L’alcool détruira les micro-organismes, tandis
que le vinaigre arrêtera leur prolifération. Attention toutefois que vinaigre
et alcool imprègnent également les aliments ainsi conservés de leurs saveurs.
Les conserves au vinaigre peuvent
se faire « à chaud » ou « à froid », mais toujours avec un
vinaigre contenant au moins 5 à 6 % d’acide acétique, afin de stopper
efficacement la prolifération des micro-organismes responsables de la
détérioration des aliments.
Quelle que soit l’option choisie,
il faut commencer par laisser dégorger les aliments pendant 24 heures dans du
sel. Après cette durée, il faut rincer et égoutter les aliments avant de les
placer dans des bocaux.
Pour les conserves au vinaigre « à
chaud », on portera celui-ci à ébullition avant de le verser dans les
bocaux. Le vinaigre ainsi chauffé pénètrera rapidement les aliments, et les
attendrira légèrement.
Pour les conserves au vinaigre « à
froid », on se contentera de verser le vinaigre dans les bocaux. Cette
méthode préservera le croquant des aliments ainsi conservés.
Dans les 2 cas, il faudra
recouvrir complètement les aliments, bien fermer les bocaux, et les ranger dans
un endroit frais et à l’abri de la lumière.
Les conserves à l’alcool doivent
être préparées avec un alcool titrant au minimum à 40°, sous peine de ne pas
détruire correctement les micro-organismes qui détérioreront les aliments.
On remplira les bocaux avec les
aliments que l’on veut conserver dans l’alcool, jusqu’à 1 cm du bord. On
recouvrira tout juste les aliments avec l’alcool, et on fermera les bocaux
avant de les conserver dans un endroit frais et à l’abri de la lumière.
Les conserves à l’alcool se
bonifient avec le temps, et peuvent se garder pendant plusieurs années.
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