Un des grands piliers du Développement Durable, et également
Objectif du
Millénaire pour le Développement, n’est autre que l’inclusion sociale.
De nombreuses raisons peuvent entraîner, pour une personne
ou un groupe d’individu, une mauvaise insertion sociale. Il peut s’agir de
raisons économiques, mais également de discrimination physique, ethnique,
culturelle, historique, etc[1].
Et malheureusement, être en si mauvaise situation, peut
avoir de graves causes, qui peuvent aussi en être des conséquences, telles un
revenu peu élevé voire inférieur au seuil de pauvreté, une éducation formelle
ne permettant pas une bonne intégration professionnelle, un accès aux soins
médicaux peu aisé, ou même une alimentation insuffisante, par exemple[2].
Dans de telles conditions, aucune personne ne peut espérer s’intégrer
et participer pleinement à la société dans laquelle elle se trouve.
Et pourtant, l’intégration sociale, sans discrimination
quelconque, et les besoins fondamentaux ne sont-ils pas censés être assurés par
la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme ? Que l’on me permette d’en citer, ne serait-ce que,
l’article 25.1 :
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »
Le jour où toutes les sociétés, à travers le monde,
parviendront à respecter les différents articles de la DUDH, peut-être les
individus, TOUS les individus, seront-ils, au moins, assurés d’avoir le
nécessaire pour vivre et pour s’intégrer dans leurs sociétés.
Il faudrait pour cela, sans doute, encourager et promouvoir
les initiatives de tous niveaux, tant publiques que privées, pour lutter contre toutes les formes de
discriminations, et permettre une meilleure inclusion sociale de toute personne
qui pourrait en avoir besoin[3].
Mais, si j’appelle de mes vœux ce jour où plus personne ne
souffrira de quelle que forme d’exclusion sociale que ce soit, je m’interroge :
cela est-il réellement suffisant ? Avoir une place dans la société dans
laquelle vous vivez est, certes, une très bonne chose… Mais qu’en est-il si la place que vous
occupez ne vous permet pas de vous sentir à VOTRE place ?
Pour illustrer cette question, je dirais simplement que si je rêve d’avoir, non pas une Pico Ferme sur 125m², mais une « vraie » ferme sur plusieurs hectares, jamais, au grand jamais, je ne pourrais me sentir en accord avec moi-même, me sentir à MA place, si cette ferme devait être conduite en agriculture conventionnelle, avec toutes les destructions environnementales que cela implique.
Pour illustrer cette question, je dirais simplement que si je rêve d’avoir, non pas une Pico Ferme sur 125m², mais une « vraie » ferme sur plusieurs hectares, jamais, au grand jamais, je ne pourrais me sentir en accord avec moi-même, me sentir à MA place, si cette ferme devait être conduite en agriculture conventionnelle, avec toutes les destructions environnementales que cela implique.
Je pense donc sincèrement qu’il ne suffit pas d’offrir à
chacun une place dans la société, mais qu’il faut encore et surtout permettre à
chacun d’y trouver SA place !
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