dimanche 20 novembre 2016

DD 2.0 l'économie circulaire

Dans le cadre du MOOC "Economie circulaire et innovation" offert par l' UVED sur la plateforme FUN, un devoir sur l'économie circulaire nous a été demandé.

Je voulais partager ce devoir avec vous, et l'intégrer comme une explication plus approfondie de l'économie circulaire à mon DD 2.0

Voici mon devoir:


L’économie circulaire, qu’est-ce donc cela ?

Si on en croit l’Assemblée Nationale Française, « La transition vers une économie circulaire appelle une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires ainsi que, en priorité, un réemploi et une réutilisation et, à défaut, un recyclage des déchets, des matières premières secondaires et des produits. La promotion de l’écologie industrielle et de la conception écologique des produits, l’allongement de la durée du cycle de vie des produits, la prévention des déchets, des polluants et des substances toxiques, le traitement des déchets en respectant la hiérarchie des modes de traitement, la coopération entre acteurs économiques à l’échelle territoriale pertinente, le développement des valeurs d’usage et de partage et de l’information sur leurs coûts écologique, économique et social contribuent à cette nouvelle prospérité. »[1]

On y retrouve donc plusieurs notions.

La première notion, « une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires » nous renvoie vers un système de consommation des ressources bien différent de notre système actuel, plutôt linéaire[2] (matière première -> produit fini -> déchet) est fort consommateur des ressources de la planète. Or, ces ressources sont disponible en une quantité finie, et non renouvelable[3] .
En effet, notre système Terre a ses limites, et si nous dépassons ces limites, nous ne pouvons plus espérer obtenir les quantités anciennement obtenues, quantités qui seront, de plus, de plus en plus difficile à extraire du système planétaire[4].

La deuxième notion est le réemploi et la réutilisation des matières considérées comme des déchets. En effet, ce que certains secteurs d’activité de notre société considère comme des déchets peut être considérer comme une ressource par un autre acteur de notre société[5].
Ainsi, par exemple, à Kalundborg, au Danemark, la plus grande centrale électrique du pays « échange » de la vapeur à la raffinerie de pétrole Statoil, contre les eaux usées de cette dernière. Ces eaux usées servent au refroidissement de la centrale électrique[6].

La troisième notion, à défaut de réemploi et de réutilisation, est la notion de « recyclage des déchets, des matières premières et des produits ». C’est, finalement, ce que chacun de nous peut faire en faisant du compostage grâce au tri des déchets en déchetterie[7], ou à domicile[8].

Les trois notions suivantes, « la promotion de l’écologie industrielle et de la conception écologique des produits » et « l’allongement de la durée du cycle de vie des produits » nous parlent d’écoconception[9], soit à avoir une vision globale du cycle de vie du produit, tout en prenant en considération toutes les étapes de ce cycle de vie, de l’extraction des matières premières, en limitant celles-ci[10], à la gestion de la fin de vie du produit[11].Il s’agit également de  responsabilité citoyenne dans les choix de consommation que nous posons[12], en évitant, par exemple, de changer nos appareils par effet de mode.

Viennent ensuite les notions de « prévention des déchets, des polluants et substances toxiques », ainsi que le « traitement des déchets ». Prévention des déchets, car nous jetons et consommons beaucoup trop (Toutes les 30 secondes, en France, ce n’est pas moins de l’équivalent d’une Tour Eiffel de ressources qui sont consommées[13]), et recyclons encore trop peu (moins de 40% des déchets des ménages[14]).
Or ces déchets, avec la notion de « coopération entre acteurs économiques », de « développement de nouvelles valeurs »,valeurs d’accès à l’usage plutôt que d’accès à la propriété, valeur de partage et de réemploi des produits, peuvent devenir sources de valeurs économiques et d’emplois difficilement délocalisables[15]

Reste la notion d’information sur les coûts écologiques des produits (consommation des matières primaire pour la fabrication de ces produits, pollutions, etc) mais également le coût économique et social de nos produits. Une meilleure information du public peut mener à une meilleur conscientisation de celui-ci, et, par de nouveaux comportement, à une empreinte écologique, économique et sociale moindre de notre consommation[16].

Toutes ces notions me semblent indispensables au bon fonctionnement d’une économie circulaire.


Enfin, et pour terminer, j’aimerais partager avec vous une image qui, me semble-t-il, résume fort bien à elle seule ce qu’est l’économie circulaire






[1] http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000005.pdf
[2] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/01_CGDD_Economie_circulaire_2_p_DEF_Web.pdf
[3] D. BOURG, semaine 1du MOOC , « La finitude des ressources »
[4] D. BOURG, semaine 1 du MOOC, « Les limites du système Terre »
[5] http://www.environnement-entreprise.be/sites/uwe-environnement/files/Docs/publications/ce_economie-circulaire.pdf
[6] F. VINCENT, semaine 4 du MOOC, « L’écologie industrielle »
[7] E. BUFFO, semaine 4 du MOOC, « la gestion des déchets »
[8] http://comitejeanpain.be/home/cjp%20fr/presentation/index.html
[9] A. GELDRON, semaine 5 du MOOC, « Les leviers d’actions »
[10] idem
[11] http://www.eco-conception.fr/static/leco-conception-cest-quoi.html
[12] S. Gombert-Courvoisier, semaine 4 du MOOC, « La consommation responsable »
[13] Idem 7
[14] idem
[15] idem
[16] Idem12

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