Doudou Hibou

 Il fut un doudou hibou,

avec lequel Kalia joua tant et si bien,

Que les coutures, de bourre, laissaient passer des bouts.

Un maître attentionné,

de fil et d'aiguille, les coutures reprit assez bien,

Qu'au chien, on a pu rendre son jouet préféré

Bon, sérieusement, ce jouet se trouve très facilement en animalerie, mais, comme la plupart des choses offertes à notre consommation, vient d'Asie, et a donc un impact environnemental non négligeable. Nous préférons donc réparer au lieu de jeter et d'acheter du neuf. Ensuite, un petit tour de machine à laver, et Kalia, notre malinoise, a retrouvé son doudou comme neuf, ou presque

Doudou Hibou réparé et lavé

Une bâche pour les poules

 La pluie et le froid étant bien présents, maintenant, nous avons décidé, comme chaque année, de protéger l'abri de nos chères poules

Pour ce faire, nous avons commandé une bâche caoutchoutée et aluminisée. Nous avons un peu surestimé la taille nécessaire de la bâche, mais une fois pliée en deux, elle est parfaite. Le côté aluminisé gardera la chaleur dans le poulailler, ce qui permettra à nos braves poules de rester au chaud durant la nuit. De plus, la bâche comportant des œillets d'accrochage, nous avons pu la fixer avec des tendeurs élastiques de type sandows ce qui facilite grandement le nettoyage et le ramassage des œufs

Enfin, nous avons repoussé le poulailler contre les palissades, ce qui protège nos petites chéries du vent venant de ce coin situé au nord

Voilà nos poules protégées pour cet hiver

Une bonne grosse bâche pour tenir nos poules à l'abri

Réparer au lieu d'acheter

 Une de nos chaises de la salle à manger a eu le pied dessoudé de l'ensemble de la structure.

Bien évidemment, le plus simple aurait été de racheter une chaise similaire pour remplacer celle abimée. Le seul problème étant que ces chaises s'achètent par lot (ce qui m'en faisait trois de trop), et ont un impact environnemental non négligeable. Je ne voulais pas, pour une chaise qu'il a suffi de déplacer pour qu'elle soit moins utilisée, en racheter quatre. Bonjour l'empreinte écologique !

Heureusement, mon tendre époux ayant de l'or dans les doigts, il a pu trouver une solution pour réparer cette chaise. J'aurais préféré une bonne soudure, mais le métal est trop fin et nous aurions plus probablement fait fondre le tout. Donc, on oublie la soudure, et on passe aux équerres, aux boulons et aux écrous.

Avant la mise en peinture

La toute dernière récolte

Un potimarron s'étant caché...

Un potimarron avait échappé à ma vigilance. Il s'était caché dans mon bac de rangement, le petit coquin. Heureusement, je m'en suis aperçue. Il faut dire qu'une belle couleur orangée parmi mes pots gris, il était devenu bien visible

Il ne fait qu'un peu moins de 500 grammes, mais il tombe à pic pour la fête d'Halloween. De plus, il était temps de le cueillir, le pédoncule paraissant sec, dur, et fissuré à la base du fruit, mais commençant à moisir. Heureusement, je devrais pouvoir récupérer ses graines pour l'année prochaine

Ce sera notre toute dernière récolte de l'année. Nous avons décidé de profiter de cet hiver pour laisser la terre se reposer complètement, sans aucune culture ni protection, afin de profiter des bienfaits des gelées

Nous reprendrons les semis et les repiquages au printemps, quitte à devoir tout reprendre de zéro

le petit coquin

Equinoxe d'Automne

Ce 23 septembre 2023, ce fut l'équinoxe d'automne. Pour nous, cela signifie que nous mettons le jardin au repos. Bien sûr, ce qui continue de pousser sera récolté au fur et à mesure que les divers légumes muriront, mais nous ne ferons plus de nouvelles plantations avant l'équinoxe de printemps. Cela permet à notre terre de se reposer. La mâche, le persil, la roquette, le basilic, le thym, les poireaux et les salades d'hiver seront récoltés selon nos besoins

Nous avons également fait notre dernière grosse récolte de fruits. Nous avons récolté près de 5 kg de poires, de pommes, et de raisin. À ajouter aux nombreux kg de fruits et de légumes déjà récoltés cette saison. Les groseilles et les grappes de raisins qui sont encore sur les arbres serviront de nourriture aux oiseaux et insectes cet hiver. Chacun a droit à sa part, non ?

Pour ce qui est de compléter nos besoins, les paniers bio sont disponibles à 2 km de chez nous. Cela nous fait une petite promenade, lorsque nous ne nous faisons pas livrer lors de la tournée hebdomadaire de la ferme à laquelle nous nous approvisionnons. Du bon, du bio et du local ! que demander de plus ?

Pour ceux qui le fêtent : très bon équinoxe d'automne à vous !

Intempéries du 25 août 2023

 Ce 25 août 2023, nous nous sommes retrouvés avec la cave et la cuisine inondées

Les fortes pluies ont fait sauter le soupirail de la cave, et l'eau s'y est engouffrée. Concernant la cuisine, c'est l'eau des toits et de la terrasse qui s'est infiltrée sous la porte du jardin

Le jardin, lui-même, a bien supporté l'apport d'eau des précipitations. Ce sont la terrasse et l'évacuation des eaux des toits arrière qui ont posé un problème pour l'arrière de la maison, et le réseau d'égouttage pour l'avant de la maison et la route sur laquelle donne la cave

Nous voyons, ici, la différence entre les zones imperméabilisées et les zones pouvant absorber de grandes quantités d'eau. D'où l'importance d'avoir un sol meuble et vivant, et non un sol tassé et compact comme c'est le cas pour certains jardins, certains champs, qui, eux, risquent d'entrainer des coulées de boue

De notre côté, une fois les précipitations terminées, la pompe vide-cave est entrée en fonction avec efficacité. Concernant la cuisine, un bon coup de raclette a permis de diriger l'eau vers le sterput, et un coup de torchon a permis de venir à bout des quelques traces laissées par cette intrusion aquatique

Rien de grave chez nous, mais nous pensons aux victimes d'inondations qui n'ont pas notre chance. Nous leur souhaitons d'avoir le courage nécessaire pour surmonter ces problèmes

Buddleja davidii

Nous avons le plaisir d'accueillir un arbre à papillon, ou buddleja. Comme il s'agit d'un jeune plant trouvé sur une friche, nous ne savons pas à quelle espèce exacte il appartient, mais nous sommes prêts à parier qu'il s'agit d'un Buddelja Davidii, espèce répandue sur les friches et les terrains vagues 

Quoi qu'il en soit, il a bien résisté à son déracinement et à sa replantation chez nous. Il n'a qu'un an, mais il nous offre déjà de magnifiques fleurs qui font le régal des papillons. Quoique, son nectar serait à faible teneur en sucres (https://www.oiseaupapillonjardin.fr/2020/08/le-buddleia-ou-arbre-aux-papillons-un-faux-ami.html#:~:text=Et%20tant%20qu'il%20n,l'obtention%20de%20vari%C3%A9t%C3%A9s%20st%C3%A9riles.) La présence d'autres plantes mellifères dans votre jardin est donc recommandée pour bien nourrir nos amis les pollinisateurs

L'arbre à papillon est originaire de Chine, et a été implanté chez nous fin du 19ᵉ siècle (https://jardinage.lemonde.fr/dossier-605-arbre-papillons-buddleia-arbuste-invasif.html) Il est considéré comme invasif par l'Union Européenne (http://www.iucngisd.org/gisd/speciesname/Buddleja+davidii). Nous vous conseillons donc de choisir une variété qui supportera la mise en pot, et qui sera stérile. À défaut, vous aurez tout intérêt à couper les fleurs fanées avant qu'elles ne forment des graines et que celles-ci se dispersent. Autrement, vous risquez de voir votre jardin être envahi par cette magnifique plante, ce qui laisserait nettement moins de place aux autres plantations que vous auriez effectuées

L'inflorescence se fait au sommet des rameaux, sous forme de panicules spiciformes de 10 à 25 cm de long (https://jardinage.lemonde.fr/dossier-605-arbre-papillons-buddleia-arbuste-invasif.html) se dressant fièrement ou retombant, formées de petites fleurs en coroles (idem), et toujours en nous gratifiant d'un parfum exquis qui attire les insectes des environs. La variété de couleur, du rose au bleu foncé, en passant par le violet (https://www.buddlejagarden.co.uk/introdav.html) n'y est peut-être pas totalement étrangère non plus

L'entretient est aisé, puisqu'il suffit de bien le tailler après à la fin de l'hiver. Une taille sévère sera nécessaire pour lui garder un bel aspect buissonnant (https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/buddleia-taille.php). Le nôtre subira sa première taille cet hiver, afin qu'il ne dépasse pas la palissade, et qu'il forme un beau buisson qui attirera les papillons dans le coin de la terrasse où il se trouve

début de floraison à la fin d'un rameau

2 août 2023 : le jour du "dépassement"

L'homme a mangé la Terre | ARTE

Petite histoire de l'anthropocène...

DD2.0: écologie et surconsommation

 La surconsommation mondiale, en tout, nous amène à consommer l'intégralité des ressources que notre planète peut nous procurer toujours plus tôt dans l'année. Pour 2023, d'après certains calculs savants, ce sera le 02 août (https://fr.statista.com/infographie/22657/progression-jour-du-depassement-mondial/). Le 02 août 2023, l'ensemble de l'espèce humaine aura consommé l'ensemble des ressources que la Terre pourrait nous offrir pour toute cette année 2023. Nous consommons donc beaucoup trop de ressources naturelles. Et, beaucoup trop vite. 

Mais, d'où vient cette surconsommation effrénée ? Plutôt des pays riches que des pays pauvres. Les premiers voient leur "jour du dépassement" tôt dans l'année, courant du premier semestre, voire du premier trimestre, les seconds voient ce jour arriver fin de l'année en cours (https://climate.selectra.com/fr/comprendre/jour-depassement). Les pays riches consomment donc bien d'avantage que les pays pauvres.

Pourquoi ? Pourquoi avons-nous un tel besoin de surconsommation ? Le sociologue Pierre Bourdieu, dans son œuvre, et peut-être plus précisément dans son ouvrage " La Distinction : critique sociale du jugement", nous explique à quel point nous nous sentons obligés de nous comparer aux autres, et plus précisément aux classes supérieures. Nous aimerions vivre comme vivent ceux que nous considérons comme mieux classés que nous dans la hiérarchie sociale. Ceux directement au-dessus de nous dans cette hiérarchie sociale. Les masses populaires ne sont tout de même pas assez folles que pour croire que tout le monde pourrait vivre comme à Versailles ! Non, nous voulons juste vivre comme ce voisin un peu plus riche que nous et dont l'apparente aisance financière nous gâche nos petits plaisirs trop simples...

Voilà, le doigt est mis dans l'engrenage ! Cette nouvelle télévision qu'on a vu être livrée chez lui, après-tout la nôtre commence à devenir ancienne. Attention ! Elle fonctionne encore parfaitement, mais elle a déjà trois ans ! Pourquoi ne pas en acheter une nouvelle, plus récente ? Et, tous ces nouveaux vêtements de la collègue, qui ne vient pas deux jours de suite dans le même jeans, on veut pouvoir faire de même. Ou ces jouets qu'a le copain de classe chez qui on a passé la nuit, on voudrait bien les avoir aussi. Hé, oui ! Cela commence dès l'enfance...

Alors, loin de moi l'idée de fustiger toute consommation, tout achat, quels qu'ils soient, mais peut-être pourrions-nous y réfléchir à deux fois... Avons-nous réellement besoin de cette superbe robe qui nous fait envie, mais qui restera dans notre dressing ? Avons-nous réellement besoin de tous les jouets qu'ont les copains ? Avons-nous réellement besoin de cette nouvelle télévision ? N'avons-nous pas déjà tout ce dont nous avons vraiment besoin ? Si tel n'est pas le cas, alors oui !, procurons-nous ce qu'il nous manque. Mais, ce manque est-il réel ? N'est-il pas simplement dû à notre égo froissé par la richesse, considérée comme supérieure, d'autrui ?  

Que les choses soient claires : je n'appelle en aucun cas à une décroissance quelconque. Je ne me considère pas, moi-même, comme décroissante, au contraire ! Mais, j'en appelle à une croissance réfléchie, à une croissance qui ne mette pas en danger tous les habitants de notre planète, à une croissance qui n'ait pas un impact écologique aussi catastrophique que c'est actuellement le cas.

Tout le monde a le droit de consommer comme bon lui semble, mais personne n'a le droit de menacer la sécurité d'autrui. 

Alors consommons, oui ! Mais, consommons mieux et plus intelligemment !

DD 2.0: l'écologie

 Qu'est-ce que l'écologie ? Quelle est cette dernière pointe de l'Étoile du Nord de la Pico-Ferme ?

Une définition qui me plaît est celle du site "youmatter" et qui est la suivante :

 "L’écologie, au sens premier du terme, est une science dont l’objet est l’étude des interactions des êtres vivants (la biodiversité) avec leur environnement et entre eux au sein de cet environnement (l’ensemble étant désigné par le terme « écosystème »).

Par extension, l’écologie désigne également un courant de pensée (l’écologisme ou écologie politique) qui s’incarne dans diverses familles dont l’objectif commun est d’intégrer les enjeux environnementaux à l’organisation sociale, économique et politique." (https://youmatter.world/fr/definition/ecologie-definition/#:~:text=L'%C3%A9cologie%2C%20au%20sens%20premier,le%20terme%20%C2%AB%20%C3%A9cosyst%C3%A8me%20%C2%BB).

Si l'écologie est devenue affaire de politique, elle est avant-tout affaire de compréhension des interactions entre les populations, entre les individus et leur environnement. 

Et, là, tout se complique pour les humains que nous sommes. Contrairement à ce que certains voudraient croire, nous faisons partie intégrante de l'environnement dans lequel nous évoluons. La moindre de nos petites actions entre en interaction avec nos semblables et avec l'environnement qui nous entourent. Autrement dit, si nous voulons vraiment être écologiques au sens du mode de vie que cela représente, nous devons, avant tout, être écologiques au sens scientifique du terme.

Par exemple, avoir ses propres poules peut, à première vue, sembler très écologique : elles mangent nos déchets de légumes, et nous fournissent des œufs frais. Mais la nourriture que nous leur donnons et le foin que nous mettons à leur disposition sont-ils d'origine biologique ? Avoir un potager parait très bien et procure beaucoup de plaisir... Mais, utilisons-nous des intrants chimiques pour nos cultures ? Et pour les arbres fruitiers, quel genre de traitements utilisons-nous ?

Qu'en est-il de notre alimentation ? Est-elle fortement carnée ou plutôt végane ? les aliments sont-ils d'origine biologique ?

Nos vêtements, sont-ils écoresponsables ? S'il s'agit de vêtements issus de l'ultra fast fashion, vous pouvez imaginer l'impact sur notre planète et sur tous ses habitants, humains y compris

Quid du mode de chauffage de nos foyers, de toutes les facilités de la vie moderne, de nos moyens de déplacements, etc ?

On le voit, la question n'est pas simple

Permettez-moi de vous rassurer : à la Pico-Ferme, toutes ces questions sont posées à tout instant, pour le moindre de nos faits et gestes, c'est devenu une habitude. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous tâchons de tendre au maximum vers une empreinte écologique la plus neutre possible, voire, même, d'avoir une empreinte écologique favorable pour notre environnement

Symphytum officinalis ou grande consoude

Nous avons la chance, au niveau de la terrasse, d'accueillir un plant de grande consoude. Nous ne l'y avions pas placée, c'est la plante elle-même qui s'y est installée. Sûrement une graine laissée par les oiseaux

Quoi qu'il en soit, nous sommes bien heureux de pouvoir profiter de sa présence, ne serait-ce que parce qu'il s'agit d'une plante mellifère, dont les bourdons raffolent. Je vous avoue que, durant les soirées délicieusement chaudes, avec un petit verre de rosé, le bourdonnement des bourdons, et autres pollinisateurs qui viennent profiter de la consoude, est un vrai plaisir

Mais cette superbe plante, pouvant atteindre un bon mètre de hauteur (G. SCHERF, Symphytum officinalis, in "Des plantes médicinales dans votre jardin", éditions Chantecler, pp66-67), voire un mètre cinquante (https://jardinage.lemonde.fr/dossier-2584-consoude.html) n'est pas qu'une bonne assiette pour les bourdons. Les feuilles, grandes et velues, font un excellent couvert végétal au potager, et peuvent aussi être utilisée en engrais sous forme de purin (G. SCHERF, Symphytum officinalis, in "Des plantes médicinales dans votre jardin", éditions Chantecler, pp66-67)

Les feuilles peuvent aussi être consommées, mais jeunes et en petites quantités, car elles contiennent des alcaloïdes toxiques pour le foie (F. COUPLAN, Consoude, in "Plantes sauvages comestibles", éditions Larousse, 2018, pp134-135)

Les fleurs présentent de mai à juillet (https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75402-synthese) font le bonheur des pollinisateurs, mais sont également élégamment disposées en forme de demi-corole s'épanouissant vers le bas, décorant joliment la terrasse. Ces magnifiques fleurs peuvent être blanchâtres, rosées ou violettes (https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75402-synthese). C'est cette dernière couleur qu'arborent les fleurs de notre plant

Adalia bipunctata

Cousine de la coccinelle à sept points, notre petit jardin héberge également des coccinelles à deux points. 

Celle-ci, un peu plus petite, mesurant entre 3,5 et 5,5 millimètres, présente un beau point noir sur chacune des élytres (http://www.herbea.org/fr/fiches/846/Coccinelle-%C3%A0-2-points). L'inversion des couleurs est également possible (idem). 

Elles hivernent du mois de décembre au mois de mars, et ce, dans certaines crevasses et dans les écorces des arbres (idem).

En sortant de leur hibernation, elles se régaleront de pucerons contre lesquels elles sont un excellent auxiliaire pour la lutte biologique (https://passion-entomologie.fr/les-pucerons-des-insectes-passionnants-et-problematiques-2-2/)

Dès que les conditions seront optimales, elles pondront tous les jours entre vingt et cinquante œufs, dont les larves issues après éclosions se régaleront également des pucerons présents dans leur environnement (https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/4036/1/Leroyetal2008.pdf)

Nous sommes donc très heureux de les accueillir chez nous

Coccinelle à deux points sur feuille de prunelier

Coccinella septempunctata

La coccinelle à sept points, peut-être la plus courante de nos coccinelles "bien de chez nous" (https://www.aujardin.info/fiches/coccinelle.php) est bien présente dans notre petit jardin. Il faut dire que les pucerons sont déjà nombreux sur certaines de nos plantes, et donc que ces coccinelles trouvent de quoi manger et de quoi rassasier leur progéniture

La coccinelle rouge à sept points noirs en possède trois sur chaque élytre, les "ailes" rigides et colorées, et un point central réparti sur les deux élytres, juste au-dessous de la tête (https://www.gerbeaud.com/faune/comment-reconnaitre-la-coccinelle-a-7-points,1504.html) Elle peut mesurer de cinq à huit millimètres (https://www.permaculturedesign.fr/coccinelle-europeenne-demoiselle-insecte-bete-bon-dieu/) 

Cette "petite bête à Bon Dieu" est une formidable auxiliaire pour lutter contre les pucerons, mais également contre les cochenilles et les acariens (https://www.permaculturedesign.fr/coccinelle-europeenne-demoiselle-insecte-bete-bon-dieu/). Lorsqu'elle ne trouve plus de pucerons ou d'acariens, elle peut aussi se nourrir de pollen en se rendant de fleur en fleur, ce qui la fait participer à la pollinisation de nos jardins (idem)

Après l'accouplement, les femelles pondent des œufs qui écloront environ une semaine plus tard (idem). Des larves en sortiront et se régaleront des pucerons présents sur leurs passages

Ces larves vont muer, et deviendront des nymphes (https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/les-coccinelles/). Approximativement huit jours plus tard, la coccinelle adulte émergera, et le cycle pourra recommencer (idem)

Les coccinelles vivent environ un an (https://www.gerbeaud.com/faune/coccinelle-insecte-auxiliaire,1071.html), les plus précoces pondront leurs œufs à la belle saison, les plus tardives hiverneront et pondront au printemps suivant (idem)

En ce qui nous concerne, lorsque nous voyons les premiers pucerons, nous savons que les coccinelles ne vont pas tarder à se montrer

Coccinelle à sept points sur feuille de groseillier

Les rats des villes | ARTE

Ayant des poules, certaines personnes nous reprochent la présence de "rats". J'écris ce mot entre guillemets, car les personnes concernées ne font pas la distinction entre les rats ou surmulots, les mulots, les souris, et autres rongeurs que nous pourrions retrouver dans un environnement péri-urbain

De plus, je tiens à préciser que ces rongeurs étaient présents dans notre environnement bien avant que nous n'achetions la maison, un bâtiment désaffecté et une friche étant présents derrière chez nous à l'époque. Heureusement, l'abattage du bâtiment désaffecté, son remplacement par un bâtiment neuf, et la transformation de la friche en parking ont chassé une bonne partie des rongeurs vers d'autres cieux 

Je n'irai pas, non plus, jusqu'à dire que la présence de nos poules n'ont aucun impact sur la présence des rongeurs. On le sait, là où il y a des poules, il y a des "rats"

Cependant, d'autres facteurs, comme l'entreposage de déchets en attendant la collecte hebdomadaire, ou de pouvoir les évacuer au parc à conteneur, me semble favoriser la présence des rongeurs 

Quoi qu'il en soit, sans vouloir à tous crins défendre les "rats", leur présence me dérangeant tout de même aussi, je voulais partager avec vous ce documentaire offrant de nouvelles perspectives concernant notre cohabitation ( https://youtu.be/-uByHarYeMQ )

Pour ce dimanche 16 avril 2023

 Une initiative intéressante de notre ville, à laquelle nous nous rendons chaque année. Fleurs, légumes variés, aromatiques, arbustes de toutes sortes...  Tout pour trouver de quoi égayer notre jardin. ;) 

GIEC, AR6, résumé à l'intention des décideurs

 Petit résumé à l'intention des décideurs du 6ème rapport du Giec sur le changement climatique :

https://report.ipcc.ch/ar6syr/pdf/IPCC_AR6_SYR_SPM.pdf

Abeilles sauvages et compagnie

 À l'occasion des sorties des osmies, nous avions envie de repartager avec vous ce document très intéressant

Et quelques photos de nos petites amies...

Sensibles, eux aussi!

 Ce dimanche 05 mars 2023, c'était la journée du bien-être animal à Jodoigne. Cette journée fut très intéressante et un franc succès.

J'avais juste l'envie de partager avec vous le Code wallon du Bien-être animal.

Vous trouverez toutes les informations en suivant ce lien ou en cliquant sur l'image

les poireaux de la veille

 Un restant de poireaux et de pommes de terre de la veille? Une bonne soupe en perspective

Un fond de champignon, les poireaux émincés, les pommes de terre en petits cubes, deux oignons, une échalote, quelques herbes aromatiques...

laisser mijoter le tout à feux tout doux, mixer, et vous avez votre soupe du soir

Bon appétit!