Sans filets

Le froid est là, il est temps de remettre des boules de graisse pour les oiseaux. 

Cependant, de plus en plus d'associations attirent notre attention sur les dangers que peuvent représenter les filets entourant ces boulles de graisse pour les oiseaux. En effet, ceux-ci y resteraient accrochés et auraient du mal à reprendre leur envol après s'être nourris, devenant la proie des prédateurs en tous genres. 

En attendant les suspensions commandées, celles fournies avec les boules de graisse feront l'affaire. Du moins, espérons-le

Dans le pommier

Dans le prunelier

Renaissance

Notre pêcher, que nous croyions presque mort, nous a refait deux belles branches. L'une d'elles part à la conquête du centre de l'arbre, l'autre a dû être attachée à une ancienne branche pour qu'elle ne gêne pas le chemin vers les poules et qu'elle n'aille pas chez les voisins

Pour un arbre que je craignais mourant, notre pêcher montre une belle volonté de vivre. Espérons que d'autres branches apparaitront l'année prochaine

Quoi qu'il en soit, dans le pire des cas, nous devrons recouper ce qui serait vraiment mort. Mais mon pêcher, lui, vivra !

la jeune branche attachée à l'ancienne

Paysagiste

J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai réussi ma formation de paysagiste. Je me concentrerai principalement sur la mise en place de Pico-Fermes, en vous conseillant gratuitement par mail. N'hésitez pas à m'envoyer vos questions, vos attentes, vos espoirs, des photos de votre jardin, ainsi que son orientation.

Le plus important étant, sans doute, vos aspirations. Voulez-vous juste un balcon avec quelques pots d'aromatiques, ou voulez-vous installer un jardin productif ? 

Attention, je ne travaillerai que par mail (info@picoferme.eu), pas par commentaires. Et je ne regarde mes mails qu'à partir de 13.00GMT, donc pas d'impatience. ;)

Du Plexiglas à la rescousse

J'aurais dû penser à le faire dès le montage du nouveau poulailler, ayant déjà eu le problème avec l'ancien... 

Si vous achetez un poulailler avec un fond en tôle galvanisée, pensez à la doubler d'une plaque de plexiglas. En effet, le fond en galvanisé va subir l'acidité des fientes des poules, et risque de se percer. Le plus simple est de doubler ce fond métallique par une plaque de plexiglas, qui ne risque pas de se rouiller sous l'acidité des déjections de vos petites chéries à plumes

Je vous donne cette astuce aujourd'hui, car ce midi, en grattant le fond du poulailler, j'ai constaté un gros trou. Je crois bien qu'une patte est passée à travers. Heureusement, aucune de ne poules n'est blessée.

Dernier truc... Ne doublez pas le fond de votre poulailler avec du triplex. C'est ce que nous avions utilisé pour l'ancien poulailler, nous disant que cela isolerait mieux nos poulettes du froid, mais les acariens se faufilent dans les interstices. Et là, impossible de les déloger !

la mauvaise surprise du jour

après réparation

Jour fruits

En ce dernier jour de septembre, nous sommes en jour fruits. On en profite pour refaire un tour du jardin et récolter ce qui reste à l'être au niveau des fruits et des légumes-fruits (tomates, courgettes, potimarron, etc.)

Ainsi, à la Pico-Ferme, nous sommes attentifs à procéder aux récoltes suivant les différents jours, fruits, fleurs (pour les choux-fleurs, par exemple, mais aussi pour les fleurs de bourrache qui viennent agrémenter une salade), feuilles et racines. Cela peut sembler farfelu, mais j'en obtiens de bons résultats au point de vue du goût et de la conservation. Heureusement, vous n'avez pas besoin de connaissance en astronomie pour déterminer les différents jours; de bon calendrier lunaires existent

On peut parfois être étonné de ce que le jardin a encore à nous offrir en cette fin de saison. Qu'importe, on cueille, on ramasse, on donne aux poules les deux ou trois poires qui ne sont plus bonnes pour la consommation humaine, ... On passe une bonne petite heure au jardin, et on se régale tout en remplissant nos plats.

les poires et le raisin du jour

Les dernières récoltes

Ce 22 septembre, c'était l'équinoxe d'automne. Le jardin va doucement être mis au repos pour passer l'hiver. Nous espérons qu'il ne sera pas trop rude.

Nous faisons les dernières récoltes. Certes, les poireaux peuvent rester en place et être utilisés au fur et à mesure de nos besoins, mais nous sentons bien que l'automne est là. Les annuelles meurent lentement, les arbres commencent à perdre leurs feuilles, ...

Oui, l'automne est bien présent et il est temps de préparer le jardin pour l'hiver.

Nous avons récolté nos deux derniers potimarrons de l'année. L'un d'entre eux s'était caché dans les groseilliers. Il a bien profité de leur protection ; il pèse un peu plus de deux kilos. Les poules se régaleront des graines, et nous d'un gros potimarron farci. Je me régale à l'avance...

Les deux derniers potimarrons de la saison

La dimension verticale

 Notre pêcher n'a quasiment pas résisté à la taille trop sévère qu'il a subie. À part trois jeunes branches, il semble mort. 

Nous avons tout de même décidé de le garder en place tant qu'il ne représente aucun danger. 

D'abord l'espoir que d'autres branches apparaissent. 

Ensuite, ce fut la surprise des potimarrons. Je ne sais à quoi c'est dû, mais je ne les ai jamais vus pousser autant. Ils ont pris d'assaut le pêcher, et profitent de la dimension verticale que l'on peut donner à certains légumes. Ils s'épanouissent dans un arbre "mort" ou presque. 

La Nature trouve toujours une astuce pour remplir les espaces vides...

les potimarrons dans le pêcher

La ferme du Bec-Hellouin

 Juste un petit documentaire que j’avais envie de partager avec vous

Des Oyas pour les tomates

 Les Oyas sont des pots en céramique microporeuse qui irriguent les plantes par diffusion lente selon son niveau de remplissage, la diffusion de l'eau étant maximale lorsque les Oyas sont pleines (Coulibaly, Croset, Fandos, Filloux, Warther (2017) Optimisation du débit du système d’arrosage par oyas, Projet d’élèves ingénieurs n°31. Montpellier SupAgro, 45 pages). Ce système d'irrigation est utilisé depuis des millénaires, et permet de faire une économie de plus de 50% d'eau d'arrosage (ibid)

Les plantes seraient moins stressées puisque la disponibilité de l'eau est permanente (à condition de remplir ses Oyas régulièrement) et le microcosme du sol serait favorisé par un meilleur équilibre hydrique. (https://www.oyas.eco/content/14-les-oyas-)

Nous avons donc décidé de passer à ce système d'irrigation pour nos tomates, nos concombres et nos potimarrons. Notre arbre à papillons, en pot, qui semble souffrir facilement du moindre stress hydrique, en bénéficie également

Nous espérons que ce nouveau système permettra à nos plantes de se sentir mieux et de nous donner de bons légumes

les Oyas de nos tomates

Des enrichissements pour les poules

En allant chercher du foin dans notre animalerie préférée, nous avons trouvé des jouets pour les poules. Des jouets, des enrichissements de leur environnement, voilà ce qu'il leur manquait. Elles ont, bien sûr, leur bac de sable pour se vanner, elles ont des arbres, même si ceux-ci sont en pots, ce qui ne les empêche pas de grimper dans ces pots et d'en gratter la terre, nous obligeant à y mettre du grillage à travers lequel poussent les herbes diverses, mais il leur manquait des "jouets" adaptés à leur espèce. 

En fait de "jouets", on parle plus volontiers d'enrichissements. Un enrichissement est un ajout dans l'environnement de l'animal, ajout qui va stimuler ce dernier (https://chaire-bea.vetagro-sup.fr/pourquoi-et-comment-enrichir-lenvironnement-des-animaux-delevage/). Il peut s'agir de brosses et de support de grimpe pour les chèvres, par exemple, comme il peut s'agir d'une belle boule à salade pour les poules. La salade y est enfermée, mais accessible par des alvéoles. Les poules doivent gratter, picorer, et faire tourner la balle, voire l'ouvrir, pour avoir accès aux feuilles de salade, la récompense. Nous avons également acheté un tube dans lequel on peut mettre des vers de farines séchés. Ceux-ci tombent par des interstices prévus à cet effet lorsque les poules grattent pour faire tourner le tube. Nos poulettes en raffolent ! 

Pour ceux qui seraient intéressés, voici le site des enrichissements que nous avons choisis : https://www.beeztees.com/ 

La soupe "vide grenier"

Si les légumes fruits ne sont pas encore pour tout de suite, les légumes feuilles sont déjà présents en abondance au potager. Alors, on fait un peu de place, et on vide le frigo et le congélateur

Les anciens légumes constituent la base d'une bonne soupe. Oignons, poivrons défraichis, tomates, carottes, poireaux, choux, roquette et orties sont hachés menu, et volent dans la casserole. De l'eau, un peu de poivre et de sel, faire mijoter le tout, et voilà une bonne petite soupe qui fait de la place pour les légumes de cette année

Un régal pour ce soir...

la soupe "vide grenier" en préparation

Foutus acariens!

 Avoir des poules, c'est risquer d'être confronté aux acariens qui leur sont spécifiques. Je crois bien que nous avons un début d'invasion de poux rouges. Me voilà bien ennuyée... Reste à lutter contre ces petites bêtes indésirables

Comment je procède ? Avant tout, l'hygiène du poulailler et des poules. Comme expliqué dans un article précédent, je nettoie mes installations tous les jours, et j'en fais un grand nettoyage au minimum une fois par semaine. J'en profite pour faire des câlins à mes chères gallinacées, ce qui me permet de détecter rapidement les problèmes éventuels. Depuis deux jours, Blanchette commence à se déplumer. Première alerte ! Heureusement, ni Brunette, ni Noiraude ne se déplument. C'est encourageant. 

Cependant, il s'agit de vérifier ce qui peut bien se passer. Et là, ô déconvenue, nous avons, de nouveau, des poux rouges dans le poulailler ! On sort donc l'artillerie. 

Avant tout, mes gants... J'écrase ces bestioles, et observe avec joie les trainées rouges que cela laisse sur le bois. Ensuite, le papier de verre : je fais plusieurs passages dans les interstices dans lesquels ces petits intrus aiment tant se glisser. Au vu de l'état du papier de verre, j'y fais un massacre ! Vient la terre de diatomée. Les acariens n'aiment guère cette poudre blanche ultra-fine et coupante qui les dérange dans leurs déplacements. Après la terre de diatomée, j'asperge les endroits sensibles d'hydrolat de lavande. La lavande à des propriétés insectifuges, et les poules ne semblent pas dérangées par l'odeur... Autant essayer ! Enfin, le foin : il faut un foin de bonne qualité qui ne soit pas déjà contaminé. Personnellement, j'emploie un foin aux pétales de roses et de jasmin, celui-ci paraissant déjà limiter l'apparition des acariens. Et puis, Noiraude l'apprécie, alors...

En agissant ainsi, je limite la population de poux rouges, et nos poules semblent supporter la "cohabitation". Malheureusement, si je devais éradiquer complètement ces acariens, je devrais passer à des traitements chimiques qui peuvent être toxiques pour nos petites compagnes à plumes, ce que j'aimerais autant éviter

les Indésirables

mes armes de première ligne

Quelques photos

 Les beaux jours étant de retour, les productions au jardin sont en cours. Je voulais partager, avec vous, quelques photos de notre petit paradis

Commençons par la terrasse, notre petit coin de délassement

le mobilier de jardin

la consoude que les bourdons affectionnent

notre pot de fraisiers

les aromatiques en pots, ici une menthe verte

Continuons avec la parcelle des petits fruitiers, arbustes qui nous régalent de groseilles et de cassis, sans oublier les fleurs de sureau

groseilliers et cassis

le sureau 

Vient ensuite l'archelle qui supporte la vigne, et nous laisse le choix entre entrer au potager ou suivre l'allée des poules

l'archelle de la vigne

Entrons au potager...

le carré de salades

les tomates

semis de radis et de carottes

roquette et mâche

persil

orties

les quelques poireaux restants

les jeunes céleris

Empruntons maintenant l'allée des poules

une partie des arbres fruitiers

un de mes bacs à oseille

et enfin nos poules

Voilà, nous avons fait un petit tour du jardin

Des logements neufs

 Avec le retour des températures clémentes, les osmies sont de sortie. Malheureusement les anciens hôtels à insectes étaient vraiment vieux. Nous les avons donc remplacés par des nouveaux, avec toits recouverts de zinc, pour éviter les infiltrations de pluies.

Je ne peux m'empêcher de vous repartager le très bon document sur les abeilles sauvages et autres pollinisateurs que vous trouverez ci-dessous :

https://www.jedonnevieamaplanete.be/uploads/jardin_pour_abeilles_sauvages_brochure_fr.pdf 

Les nouveaux hôtels à insectes

L'importance des roues

 Notre poulailler est sur roue, ce qui représente deux grands avantages pour le bien-être de nos poules.

Tout d'abord, la facilité de déplacer ce poulailler pour les nettoyages. Franchement, pouvoir le bouger pendant que je nettoie, et donc correctement nettoyer l'emplacement auquel il se situe, représente un plus pour l'hygiène de leur enclos.

Ensuite, le fait de pouvoir changer son emplacement selon les saisons représente un plus pour leur confort. Si en été il est à l'abri du parasol qui leur est réservé, voire à l'ombre des noisetiers ; si au printemps et à l'automne, il se situe au milieu à gauche de la partie arrière de leur enclos, le vent pouvant tourner autour pour assurer un bon mouvement de l'air ambiant ; en hiver, il est contre la palissade, protégé du froid du nord par cette dernière. 

Ce n'est pas grand-chose, mais toute astuce pour le bien-être de nos compagnons, poilus ou plumés, est la bienvenue.

Contre la palissade, en position "hiver"

Janvier

 Le mois de janvier est un mois de repos pour le potager. On en profite pour faire le bilan.

Nos activités sont les suivantes :

1) faire le bilan de ce qui a bien fonctionné et de ce qui a moins bien fonctionné au jardin. Essayer d'en comprendre les causes, et déjà prévoir les moyens pour remédier à ce qui a été décevant ;

2) vérifier nos outils. En faire un bon gros entretien et les préparer pour la prochaine saison. Au besoin, effectuer l'une ou l'autre petite réparation ;

3) faire le tri des semences. Certaines sont encore valables, d'autres sont dépassées ;

4) pallier et encore pallier. Cela protège le sol du froid, et lui offre de la matière organique indispensable à une bonne saison de récolte ;

5) effectuer les petites réparations au jardin, du moins lorsque la météo le permet ; 

et enfin 6) se former et suivre des cours. Je viens de terminer mes formations en agriculture urbaine et en Permaculture. J'avoue en être contente