jeudi 3 octobre 2019

DD2.0: la politique (deuxième)

Je suis heureuse de constater que les questions environnementales semblent intéresser de plus en plus la sphère politique

Cependant, une question m'interpelle: quel type de politique écologiste nos sociétés vont-elles choisir d'adopter?

Personnellement, j'entrevoit, au moins, deux possibilités: soit une politique écologiste volontariste mais liberticide, soit une véritable politique de responsabilisation de tous et de chacun, individus, entreprise, et collectivités

La première option, une politique volontariste, cherchant à résoudre au plus vite et du mieux possible les problématiques environnementales auxquelles nous devons faire face peut sembler attrayante. 
Malheureusement, je crains que pour réussir un tel exploit, il ne faille en passer par une restriction des libertés individuelles. Inutile de le préciser, cela a déjà été tenté par le passé, pour des raisons économiques et politiques, et force fut de constater que les distributions planifiées (et même centralisées) des ressources n'ont pas réussi à assurer le bien-être réel de la majorité des populations qui en dépendaient.

La seconde possibilité, une volonté politique de véritable responsabilisation du consommateur par rapport à l'utilisation qu'il fait des ressources disponibles, que ce soit en remplissant sa piscine ou en achetant le dernier jeans à la mode, par exemple, me semble plus délicate à mettre en oeuvre.
En effet, pour responsabiliser le consommateur, il est nécessaire de commencer par lui fournir une information complète et parfaite de l'impact environnemental de son mode de consommation. 
Ainsi, si l'exemple de la piscine semble facile à comprendre, surtout en période de sécheresse, l'exemple du jeans peut sembler moins évident. Et pourtant, qu'avons-nous besoin d'acheter ce dernier jeans à la mode, pour lequel nous voyons des publicités à chaque coin de rue, si ce jeans restera inutilisé dans notre garde-robe?
Mais si nous étions parfaitement informé de l'empreinte écologique de ce jeans, si nous savions exactement quelles quantités de pesticide (pour cultiver le coton), d'eau (pour la culture du coton, mais également pour d'autres étapes de fabrication) et de ressources diverses il a fallu utiliser pour fabriquer ce jeans, et si ce jeans n'en serait qu'un de plus dans notre collection, l'achèterions-nous? 
Je veux croire que la réponse serait très fortement négative

Reste à savoir si nous pourrions compter sur le monde politique pour nous fournir une telle information complète et parfaite... Rien ne me semble moins sûr!

A chacun d'entre nous, donc, à s'informer du mieux possible sur son mode de vie, sur son impact écologique, sur celui de ses achats, et à faire ses choix, personnels, afin de limiter et/ou compenser son empreinte écologique

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