Les amaranthes font partie de la
famille botanique des Amaranthacea, genre
Amaranthus[1].
Il existe 87 espèces connues, qui se retrouvent en Amérique, en Australie, et
en Eurasie[2].
Les amaranthes sont utilisées
depuis des millénaires par les populations d’Amérique Latine, et plus
particulièrement les Aztèques et les Incas. Mais, de nos jours, elles seraient
d’avantage utilisées en Asie et en Inde[3].
Les amaranthes sont principalement
cultivées pour leurs feuilles et pour leurs grains[4].
Les feuilles d’amaranthe sont
sources de vitamine C, de carotène, de calcium, de fer, de protéines, ainsi que d’autres
oligoéléments. Les grains, quant à eux, sont sources de protéines[5].
Les amaranthes sont également
cultivées comme plants décoratives dans des massifs (elles peuvent former des
buissons de plus d’1.5m de haut), dans des bordures, tout comme plantes à bouquets[6].
En fonction de la localisation géographique,
les semis en pleine terre peuvent s’effectuer d’avril à juin, mais dans un sol
déjà bien réchauffé[7],
[8].
Les semis de pleine terre doivent être légers. Une autre technique de semis
consiste en l’utilisation des clayettes, du repiquage en godet individuels au
stade de deux feuilles, et en un repiquage dans le jardin impératif lorsque les
plants atteignent 12 cm de hauteur[9].
Les distances d’éclaircissement,
dans le cadre d’un semis en pleine terre, ou de repiquage varient en fonction
des souhaits du jardinier. Si le jardinier désire des plantes de plus grande
ampleur, il les espacera de 30 à 50 cm. S’il préfère de plus petites plantes,
il les espacera de 10 à 30 cm[10].
Dans le premier cas, les plantes
pourraient être sujettes à la verse en cas de grands vents ; dans le
second, elles seront plus sensibles au stress hydrique en cas de forte
sécheresse[11].
Les amaranthes peuvent se
contenter d’un terrain relativement pauvre. Le fumage se fera donc, lui aussi, en fonction des désidératas du jardinier[12].
De plus, les amaranthes se
plaisent tant en altitudes moyenne qu’en montagne, et résistent aussi bien au
froid qu’à la chaleur[13].
Les fleurs mâles et femelles se
retrouvent sur la même plante, et celles-ci sont autofécondes. Cependant, pour
éviter la dépression génétique, il est conseillé de permettre aux plantes de se
féconder entre-elles[14].
Afin d’assurer la pureté variétales,
deux possibilités s’offrent aux jardinier qui désirent récolter leurs propres
semences[15] :
1) espacer
les différentes variétés d’une distance suffisante que pour éviter les pollinisations
croisées,
2) recouvrir
d’un fin bonnet de voile les panicules de 4 ou 5 plantes de la même variété, et
cultivées ensembles, avant que les premières fleurs ne s’épanouissent.
Attention que ce bonnet doit rester en place jusqu’à la récolte des semences.
Pour récolter les semences, il
suffira de faire sécher les fleurs têtes en bas, de battre celles-ci une fois
sèches, afin de libérer les semences, et d’utiliser un fin tamis pour nettoyer
ces dernières[16].
Les semences d’amaranthes peuvent se conserver en moyenne 10 ans[17].
A la Pico Ferme, nous laissons les amaranthes se ressemer spontanément, nous
fagotons et faisons sécher celles que nous ne gardons pas au potager pour la consommation des feuilles ou des graines, et nous
en faisons profiter les chèvres l’hiver venu.
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