Dans le cadre d'un cours offert par Harvard sur la plateforme edX ( PH278x, Human Health and Global Environmental Change) la problématique de la pollution de l'air intérieur fut abordée, et certaines solutions furent proposées.
L'une de ces solutions n'est autre que l'utilisation d'un fou solaire. Hé oui: la cuisson des aliments, réalisée dans de mauvaises conditions, peut gravement polluer l'air de l'habitation, par les fumées ou les micro-particules dûes à une mauvaise combustion.
Bien entendu, pour pouvoir utiliser un four solaire, il faut un ensoleillement adéquat. Il n'est absolument pas certain que cela puisse fonctionner sous toutes les latitudes. Néanmoins, partout, et à tout moment, où le four solaire peut être utilisé, cela nous sembles une méthode très intéressante, tant pour les économies d'énergies fossiles (pour ceux qui cuisinent avec ces énergies), que pour l'aide à la lutte contre le déboisement (pour ceux qui cuisinent au bois), que pour la lutte contre la pollution de l'air intérieur.
Vous trouverez ci-dessous une photo d'un modèle de four solaire créé par Catlin Powers avec le concours d'Harvard. Et voici le lien vers l'article dans le journal d'Harvard: Harvard gazette: Removing indoor pollution
vendredi 23 août 2013
mardi 20 août 2013
L'Apiculture … un cheminement logique pour La Pico ferme.

A la Pico
Ferme, nous les chouchoutons et leur offrons le plus possible de végétaux à pollen
et elles nous le rendent bien, chaque années nous avons de belles récoltes de
fruits.
Voici
une petite vidéo prise "Aux Sources du Miel" lors d'un transfert d'une ruche vers une autre ruche
plus grande.
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Pays/territoire :
Jodoigne, Belgique
mardi 13 août 2013
Nos potagers en danger?
Ces derniers jours, nous
constatons que de plus en plus de personnes s’alarment, sur les réseaux sociaux,
de l’existence d’une volonté de la part de la Commission Européenne d’interdire
aux particuliers de cultiver leur potager.
Cela provient sans-doute d’un
communiqué de presse de l’Europe titrant :
Avons-nous raison de craindre une « mise à mort » des potagers
de particuliers ?
Que l’on nous permette, tout d’abords de nous référer à l’article 17,
paragraphe 2, du Traité sur l’Union européenne :
T.U.E., art.17, §2 : « Un acte législatif de l’Union ne peut être
adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les cas où les traités
en disposent autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la
Commission lorsque les traités le prévoient. »
Cela veut-il dire que la Commission Européenne décide des lois de l’Union ?
La réponse se trouve dans l’article 16, paragraphe 1, de ce T.U.E. :
T.U.E., art. 16, §1 : « Le Conseil exerce, conjointement avec
le Parlement européen, les fonctions législative et budgétaire. Il exerce des
fonctions de définition des politiques et de coordination conformément aux conditions
prévues par les traités. »
On pourrait donc dire : « La Commission propose, le Conseil et
le Parlement disposent. » Hé oui, une proposition de la Commission
Européenne n’est qu’une… proposition ! Celle-ci doit encore être adoptée
par d’autres assemblées européennes avant de se transformer en un texte
législatif.
De plus, si l’on se réfère au communiqué de presse précité, « l’utilisation
de semences dans les jardins privés n’est pas régie par la législation de l’UE
et les jardiniers amateurs pourront continuer à acheter tout type de matériel
végétal et à vendre leurs semences en petites quantités. En outre, il sera
précisé que tout non-professionnel (jardinier amateur, par exemple) peut
procéder à des échanges de semences avec d’autres particuliers sans être
concerné par les dispositions du règlement proposé. »
Il semblerait donc que les jardiniers amateurs cultivant leur potager n’aient
pas à s’inquiéter.
Evidemment, certaines personnes nous dirons que cela devra être suivi de
près, pour éviter que les non-professionnels ne se retrouvent sous le coup de cette
législation, eux-aussi. Mais n’est-ce pas le rôle de tout citoyen que de s’intéresser
aux lois dont il dépend ?
jeudi 8 août 2013
Date de péremption?
Dans une circulaire
du 02 août 2013 concernant les banques alimentaires et les associations
caritatives, l’AFSCA, l’Agence fédérale (belge) pour la sécurité de
la chaîne alimentaire, reconnaît que dans certains cas, les aliments dont la
date de durabilité minimale est dépassée peuvent encore être proposés au
consommateur, et donc peuvent encore être consommés sans risque pour la santé.
Attention à ne pas confondre la
date de durabilité minimale et la date limite de consommation :
« Date limite de
consommation: la date limite de consommation (DLC = à consommer jusqu’au) se rapporte
à la sécurité du produit, elle est apposée sur les denrées très périssables.
Une fois cette date dépassée, ces produits ne peuvent plus être distribués ni
consommés en raison des risques potentiels pour la santé du consommateur.
Date de durabilité minimale: la
date de durabilité minimale (DDM = à consommer de préférence avant le) se
rapporte essentiellement à la qualité du produit, elle est apposée sur les
produits moins vulnérables d’un point de vue microbiologique et qui impliquent
donc beaucoup moins rapidement un risque pour la santé du consommateur. Jusqu’à
cette date, le fabricant garantit un produit sûr et de qualité. Après cette
date, la qualité du produit n’est plus garantie mais cela ne signifie pas pour
autant que le produit comporte un danger pour la santé publique. »<!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->
Dans un contexte de perte de
denrées alimentaire aussi importantes que celles que nous connaissons dans
notre société, il peut être intéressant de savoir que certains aliments ne
doivent pas obligatoirement remplir nos poubelles dès que la DDM est dépassée.
<!--[if !supportFootnotes]-->
<!--[endif]-->
<!--[endif]-->
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