Voici une de nos recettes pour les compotes de fêtes:
Prenez des pommes de votre jardin, laissez les se flétrir;
Coupez les en petits morceaux et laissez les mijoter sur feu de bois pendant toute une nuit;
Ravivez le feu sous votre casseroles 2 à 3 heures avant de servir, et rajoutez-y votre alcool préféré. En ce qui nous concerne, nous y avons versé un petit verre de Glenlivet, un whisky single malt que nous apprécions.
Bien sûr, en fonction du plat que votre compote accompagnera, vous pourrez choisir un autre type d'alcool. Ou vous pourrez la servir en dessert.
Finalement, le secret pour un délicieux repas est très simple: Faites-vous plaisir!
mercredi 4 décembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
Climate Change 2013 Working Group I: The Physical Science Basis
Petite présentation vidéo du rapport du GIEC, Groupe 1
Rapport (en anglais)
Résumé à l'intention des décideurs (en anglais)
Rapport (en anglais)
Résumé à l'intention des décideurs (en anglais)
vendredi 1 novembre 2013
Des œufs durs à cuisson... toute douce!
Pour tous ceux qui, comme moi, ont horreur de vérifier le temps de cuisson des œufs pour être sûr de les avoir cuits, mais pas trop, voici un petit truc:
Faire cuire les œufs sur le poêle à bois, en douceur, le soir, pendant que l'on profite d'un bon film.
Hé non! Il n'est pas indispensable de cuire les œufs dans l'eau bouillante pendant 10 à 12 minutes pour les avoir "cuits durs".
A la Pico Ferme, lorsque nous désirons nous en préparer, nous les plaçons dans une casserole, les recouvrons d'eau, et, au lieu de porter à ébullition et de vérifier une montre ou un timer, nous les déposons sur le feu, au salon, et les laissons cuire bien tranquillement pendant que nous regardons un petit DVD.
Après le film, qui dure généralement 1h1/2 à 2h, nous les retirons du feu. Fred en profite dès le petit déjeuner du lendemain.
En y réfléchissant, cela nous offre 3 avantages:
1) pas de gaspillage, les œufs dur se conservent longtemps;
2) pas d'énergie supplémentaire utilisée pour la cuisson de ces œufs, puisque le bois est brûlé pour chauffer la maison, que l'on cuise les œufs ou pas;
3) il n'est pas nécessaire de surveiller le temps de cuisson.
Du tout bon!
Faire cuire les œufs sur le poêle à bois, en douceur, le soir, pendant que l'on profite d'un bon film.
Hé non! Il n'est pas indispensable de cuire les œufs dans l'eau bouillante pendant 10 à 12 minutes pour les avoir "cuits durs".
A la Pico Ferme, lorsque nous désirons nous en préparer, nous les plaçons dans une casserole, les recouvrons d'eau, et, au lieu de porter à ébullition et de vérifier une montre ou un timer, nous les déposons sur le feu, au salon, et les laissons cuire bien tranquillement pendant que nous regardons un petit DVD.
Après le film, qui dure généralement 1h1/2 à 2h, nous les retirons du feu. Fred en profite dès le petit déjeuner du lendemain.
En y réfléchissant, cela nous offre 3 avantages:
1) pas de gaspillage, les œufs dur se conservent longtemps;
2) pas d'énergie supplémentaire utilisée pour la cuisson de ces œufs, puisque le bois est brûlé pour chauffer la maison, que l'on cuise les œufs ou pas;
3) il n'est pas nécessaire de surveiller le temps de cuisson.
Du tout bon!
dimanche 27 octobre 2013
Des Abeilles et des Hommes ...
Des Abeilles et des hommes (More than honey)
C'est un film documentaire suisse de Markus Imhoof sorti en 2012.
À vocation pédagogique, il éclaire le spectateur sur l'éventualité d'une disparition des abeilles et des conséquences qu'elle produirait. Cette éventualité est déjà une réalité dans certaines portions du Monde (disparition de 90 % des abeilles chinoises depuis l'ère Mao). (source Wikipédia)
Voici la bande-annonce ...
Mais il est possible de trouver la film-documentaire sur des sites de Streaming en recherchant avec le titre "Des Abeilles et des Hommes"
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lundi 21 octobre 2013
Non aux Néonicotinoïdes!
Ce 18 octobre 2013, nous avons eu
la chance de pouvoir assister à une conférence de Mr Thierry
Lucas, responsable biodiversité au niveau pan-européen pour l’UNEP, qui éclairci pour nous la problématique des
néonicotinoïdes.
Ces néonicotinoïdes sont des
insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes[1].
Ceux-ci sont utilisés depuis les années ’90, suite aux résistances développées
par les insectes aux pesticides utilisés jusqu’alors[2].
Malheureusement, ces insecticides
peuvent avoir des impacts négatifs sur d’autres espèces que celles visées. Les
abeilles font partie de ces autres espèces, mais les effets négatifs des
néonicotinoïdes pourraient concerner bien d’autres êtres vivants, y compris l’homme[3].
Plusieurs études ont été menées,
et durant le printemps 2012, des informations scientifiques sur les effets
sublétaux des néonicotinoïdes sur les abeilles ont été publiées, et la
Commission Européenne demanda à l’EFSA
(l’Autorité européenne de sécurité des aliments) de se pencher sur cette
question[4].
Début 2013, l’EFSA fit 3
publications : ses conclusions
sur la Clothianidine,
ses conclusions
sur l’Imidaclopride,
et ses conclusions
sur le Thiaméthoxame[5].
Les conclusions de l’EFSA ont amené
la Commission Européenne à considérer qu’il était nécessaire de restreindre l’usage
de ces 3 substances. Une suspension de 2
ans de l’utilisation de ces substances a donc été décidée le 29 avril 2013, et publiée
dans le Journal Officiel de l’Union Européenne le 25 may 2013, avec entrée
en vigueur le jour suivant la publication, mais consentant un délai de grâce
courant jusqu’au 30 novembre 2013 au plus tard.
Concernant la Belgique, cela se
traduit par des restrictions spécifiques détaillées dans un communiqué
de presse de l’AFSCA,
« - A partir du 1er décembre 2013, l’importation ou le semis
de semences traitées de maïs, de pois, de haricots, de lin et de colza ne
seront plus permis (comme pour toutes les autres cultures qui sont encore sur
la liste négative de la Commission Européenne). En Belgique, ces cultures ne
sont pas cultivées en serre et par conséquent aucune exception ne peut être
accordée.
- A partir du 1er octobre, les
produits phytopharmaceutiques utilisés jusqu’à présent pour la protection des
semences mentionnées ci-dessus, ne pourront plus être conservés ou utilisés
sauf pour le traitement des semences destinées à l’exportation et à la culture sous
serre ;
- A partir du 1er décembre 2013,
le semis de semences traitées de froment, d’orge, d’avoine, de seigle, de
triticale et d’épeautre ne sera plus autorisé de janvier à juin. Sur l’étiquette
des emballages de ces semences traitées, la mention « les semences doivent être
semées entre juillet et décembre » devra apparaitre. Les entreprises de
traitement de semences devront s’assurer que les céréales à semer de janvier à
juin soient protégées avec d’autres moyens;
- A partir du 1er octobre 2013,
toute pulvérisation en pommeraies et en plantes ornementales (durant l’année où
elles fleurissent) sera limitée à « après la floraison ». Dès lors, les
produits phytopharmaceutiques concernés mis sur le marché devront être pourvus
d’étiquettes mentionnant les stades d’application adaptés. Tout le stock de produits
ayant des étiquettes qui ne sont pas encore adaptées devra être retiré le 30 novembre
2013 ;
- A partir du 1er octobre 2013, toute utilisation par les
utilisateurs non professionnels sera interdite. Les stocks de produits
phytopharmaceutiques à usage non-professionnel qui se trouvent déjà sur le
marché peuvent encore être vendu jusqu’au 31 août 2013. A partir du 1er juin 2013, de nouveaux stocks ne peuvent
plus être mis sur le marché et les détenteurs d’agréations devront dûment
informer les clients du délai d’utilisation restreint et de la problématique
des abeilles.[6]»
Ce communiqué
de presse présente ensuite un tableau de plusieurs pages reprenant les différents produits et les
restrictions qui s’y appliquent.
Malheureusement, et même si nous ne pouvons que nous réjouir
de la décision de la Commission Européenne, cela ne reste qu’une suspension de 2 ans. Ces
pesticides pourraient bien revenir sur le marché après ces 2 années.
A moins, bien sûr, que nous, consommateurs, ne bannissions
définitivement ces produits. Les abeilles nous diront « Merci ! ».
[1] Alertes aux néonicotinoides dans nos
aliments !, 2013, p. 2, http://www.generations-futures.fr/2011generations/wp-content/uploads/2013/06/Dossier_neonic_final_030613.pdf
[2] Idem
[3] Idem,
p. 6-7
[4]Commission Implementing Regulation
of 24 may 2013, (4), p1 http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:139:0012:0026:EN:PDF
[5] Idem,
(5)
mercredi 16 octobre 2013
Jardin potager, étang et enclos à bétail
Nous sommes le 16 octobre 2013, et c'est la journée mondiale de l'alimentation.
A cette occasion, nous désirions partager avec vous une petite vidéo de la FAO sur le sujet.
Profitons-en pour rappeler que, d'après les statistiques de la FAO, 870 millions de personnes souffrent encore de malnutrition dans le monde, alors que d'après l'UNEP, la nourriture gaspillée et perdue en Amérique Latine, en Europe et en Afrique permettrait déjà de nourrir 800 millions de personnes (voir le magazine Our Planet de mai 2013). Il semblerait donc fort probable que si on y ajoutait la nourriture perdue et/ou gaspillée dans d'autres pays du monde, il y aurait moyen de nourrir les 70 millions de personnes souffrant de malnutrition restantes.
Point positif, tout de même: il est parfaitement possible de mettre en place des systèmes durables permettant de nourrir tout le monde.
Vous trouverez dans la vidéo ci-dessous quelques mécanismes que nous appliquons, certes, à une autre échelle, à la Pico Ferme
A cette occasion, nous désirions partager avec vous une petite vidéo de la FAO sur le sujet.
Profitons-en pour rappeler que, d'après les statistiques de la FAO, 870 millions de personnes souffrent encore de malnutrition dans le monde, alors que d'après l'UNEP, la nourriture gaspillée et perdue en Amérique Latine, en Europe et en Afrique permettrait déjà de nourrir 800 millions de personnes (voir le magazine Our Planet de mai 2013). Il semblerait donc fort probable que si on y ajoutait la nourriture perdue et/ou gaspillée dans d'autres pays du monde, il y aurait moyen de nourrir les 70 millions de personnes souffrant de malnutrition restantes.
Point positif, tout de même: il est parfaitement possible de mettre en place des systèmes durables permettant de nourrir tout le monde.
Vous trouverez dans la vidéo ci-dessous quelques mécanismes que nous appliquons, certes, à une autre échelle, à la Pico Ferme
mardi 15 octobre 2013
le savon détachant
Nous voulions vous présenter le détachant que nous utilisons. Il s'agit simplement du "bon vieux" savon de Marseille détachant.
Nous l'utilisons aussi simplement qu'un autre détachant, à savoir: mouiller le linge au niveau de la tache, frotter le savon dessus, et , hop!, en machine.
Evidemment, si sur les tissus solides nous n'hésitons pas à frotter avec une brosse à ongle, sur les tissus délicats, seul le savon est utilisé.
Et au niveau des résultats, nous sommes bien plus satisfaits de ce détachant-ci, que de tous ceux trouvés en grande distribution.
Et voici le fournisseur, qui était présent à la Foire aux potirons:
![]() |
Cani Angelo, Directeur commercial, savons-de-provence.be |
vendredi 23 août 2013
Et pourquoi pas un four solaire?
Dans le cadre d'un cours offert par Harvard sur la plateforme edX ( PH278x, Human Health and Global Environmental Change) la problématique de la pollution de l'air intérieur fut abordée, et certaines solutions furent proposées.
L'une de ces solutions n'est autre que l'utilisation d'un fou solaire. Hé oui: la cuisson des aliments, réalisée dans de mauvaises conditions, peut gravement polluer l'air de l'habitation, par les fumées ou les micro-particules dûes à une mauvaise combustion.
Bien entendu, pour pouvoir utiliser un four solaire, il faut un ensoleillement adéquat. Il n'est absolument pas certain que cela puisse fonctionner sous toutes les latitudes. Néanmoins, partout, et à tout moment, où le four solaire peut être utilisé, cela nous sembles une méthode très intéressante, tant pour les économies d'énergies fossiles (pour ceux qui cuisinent avec ces énergies), que pour l'aide à la lutte contre le déboisement (pour ceux qui cuisinent au bois), que pour la lutte contre la pollution de l'air intérieur.
Vous trouverez ci-dessous une photo d'un modèle de four solaire créé par Catlin Powers avec le concours d'Harvard. Et voici le lien vers l'article dans le journal d'Harvard: Harvard gazette: Removing indoor pollution
L'une de ces solutions n'est autre que l'utilisation d'un fou solaire. Hé oui: la cuisson des aliments, réalisée dans de mauvaises conditions, peut gravement polluer l'air de l'habitation, par les fumées ou les micro-particules dûes à une mauvaise combustion.
Bien entendu, pour pouvoir utiliser un four solaire, il faut un ensoleillement adéquat. Il n'est absolument pas certain que cela puisse fonctionner sous toutes les latitudes. Néanmoins, partout, et à tout moment, où le four solaire peut être utilisé, cela nous sembles une méthode très intéressante, tant pour les économies d'énergies fossiles (pour ceux qui cuisinent avec ces énergies), que pour l'aide à la lutte contre le déboisement (pour ceux qui cuisinent au bois), que pour la lutte contre la pollution de l'air intérieur.
Vous trouverez ci-dessous une photo d'un modèle de four solaire créé par Catlin Powers avec le concours d'Harvard. Et voici le lien vers l'article dans le journal d'Harvard: Harvard gazette: Removing indoor pollution
mardi 20 août 2013
L'Apiculture … un cheminement logique pour La Pico ferme.

A la Pico
Ferme, nous les chouchoutons et leur offrons le plus possible de végétaux à pollen
et elles nous le rendent bien, chaque années nous avons de belles récoltes de
fruits.
Voici
une petite vidéo prise "Aux Sources du Miel" lors d'un transfert d'une ruche vers une autre ruche
plus grande.
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Pays/territoire :
Jodoigne, Belgique
mardi 13 août 2013
Nos potagers en danger?
Ces derniers jours, nous
constatons que de plus en plus de personnes s’alarment, sur les réseaux sociaux,
de l’existence d’une volonté de la part de la Commission Européenne d’interdire
aux particuliers de cultiver leur potager.
Cela provient sans-doute d’un
communiqué de presse de l’Europe titrant :
Avons-nous raison de craindre une « mise à mort » des potagers
de particuliers ?
Que l’on nous permette, tout d’abords de nous référer à l’article 17,
paragraphe 2, du Traité sur l’Union européenne :
T.U.E., art.17, §2 : « Un acte législatif de l’Union ne peut être
adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les cas où les traités
en disposent autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la
Commission lorsque les traités le prévoient. »
Cela veut-il dire que la Commission Européenne décide des lois de l’Union ?
La réponse se trouve dans l’article 16, paragraphe 1, de ce T.U.E. :
T.U.E., art. 16, §1 : « Le Conseil exerce, conjointement avec
le Parlement européen, les fonctions législative et budgétaire. Il exerce des
fonctions de définition des politiques et de coordination conformément aux conditions
prévues par les traités. »
On pourrait donc dire : « La Commission propose, le Conseil et
le Parlement disposent. » Hé oui, une proposition de la Commission
Européenne n’est qu’une… proposition ! Celle-ci doit encore être adoptée
par d’autres assemblées européennes avant de se transformer en un texte
législatif.
De plus, si l’on se réfère au communiqué de presse précité, « l’utilisation
de semences dans les jardins privés n’est pas régie par la législation de l’UE
et les jardiniers amateurs pourront continuer à acheter tout type de matériel
végétal et à vendre leurs semences en petites quantités. En outre, il sera
précisé que tout non-professionnel (jardinier amateur, par exemple) peut
procéder à des échanges de semences avec d’autres particuliers sans être
concerné par les dispositions du règlement proposé. »
Il semblerait donc que les jardiniers amateurs cultivant leur potager n’aient
pas à s’inquiéter.
Evidemment, certaines personnes nous dirons que cela devra être suivi de
près, pour éviter que les non-professionnels ne se retrouvent sous le coup de cette
législation, eux-aussi. Mais n’est-ce pas le rôle de tout citoyen que de s’intéresser
aux lois dont il dépend ?
jeudi 8 août 2013
Date de péremption?
Dans une circulaire
du 02 août 2013 concernant les banques alimentaires et les associations
caritatives, l’AFSCA, l’Agence fédérale (belge) pour la sécurité de
la chaîne alimentaire, reconnaît que dans certains cas, les aliments dont la
date de durabilité minimale est dépassée peuvent encore être proposés au
consommateur, et donc peuvent encore être consommés sans risque pour la santé.
Attention à ne pas confondre la
date de durabilité minimale et la date limite de consommation :
« Date limite de
consommation: la date limite de consommation (DLC = à consommer jusqu’au) se rapporte
à la sécurité du produit, elle est apposée sur les denrées très périssables.
Une fois cette date dépassée, ces produits ne peuvent plus être distribués ni
consommés en raison des risques potentiels pour la santé du consommateur.
Date de durabilité minimale: la
date de durabilité minimale (DDM = à consommer de préférence avant le) se
rapporte essentiellement à la qualité du produit, elle est apposée sur les
produits moins vulnérables d’un point de vue microbiologique et qui impliquent
donc beaucoup moins rapidement un risque pour la santé du consommateur. Jusqu’à
cette date, le fabricant garantit un produit sûr et de qualité. Après cette
date, la qualité du produit n’est plus garantie mais cela ne signifie pas pour
autant que le produit comporte un danger pour la santé publique. »<!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->
Dans un contexte de perte de
denrées alimentaire aussi importantes que celles que nous connaissons dans
notre société, il peut être intéressant de savoir que certains aliments ne
doivent pas obligatoirement remplir nos poubelles dès que la DDM est dépassée.
<!--[if !supportFootnotes]-->
<!--[endif]-->
<!--[endif]-->
mardi 30 juillet 2013
Omelette aux amaranthes
Voici une petite recette de la Pico Ferme :
Prenez autant d’œufs que vous le désirez selon vos goûts,
battez les pour en faire une bonne omelette, incorporez-y des feuilles d’amaranthe,
soit des grandes feuilles émincées, soit de petites feuilles entières, et
cuisez selon vos désirs.
Si vous utilisez de grandes feuilles émincées, nous vous
conseillons de les incorporer aux œufs avant le début de la cuisson.
Par contre, si vous utiliser de jeunes feuilles, vous pouvez
soit les incorporer tout de suite, soit ne les incorporer à votre omelette que
plus tard, voire juste avant de servir. De plus, vous pouvez également utiliser
de jeunes feuilles pour décorer votre
omelette.
Il ne vous reste plus qu’à servir…
Amaranthe - Amaranthus
Les amaranthes font partie de la
famille botanique des Amaranthacea, genre
Amaranthus[1].
Il existe 87 espèces connues, qui se retrouvent en Amérique, en Australie, et
en Eurasie[2].
Les amaranthes sont utilisées
depuis des millénaires par les populations d’Amérique Latine, et plus
particulièrement les Aztèques et les Incas. Mais, de nos jours, elles seraient
d’avantage utilisées en Asie et en Inde[3].
Les amaranthes sont principalement
cultivées pour leurs feuilles et pour leurs grains[4].
Les feuilles d’amaranthe sont
sources de vitamine C, de carotène, de calcium, de fer, de protéines, ainsi que d’autres
oligoéléments. Les grains, quant à eux, sont sources de protéines[5].
Les amaranthes sont également
cultivées comme plants décoratives dans des massifs (elles peuvent former des
buissons de plus d’1.5m de haut), dans des bordures, tout comme plantes à bouquets[6].
En fonction de la localisation géographique,
les semis en pleine terre peuvent s’effectuer d’avril à juin, mais dans un sol
déjà bien réchauffé[7],
[8].
Les semis de pleine terre doivent être légers. Une autre technique de semis
consiste en l’utilisation des clayettes, du repiquage en godet individuels au
stade de deux feuilles, et en un repiquage dans le jardin impératif lorsque les
plants atteignent 12 cm de hauteur[9].
Les distances d’éclaircissement,
dans le cadre d’un semis en pleine terre, ou de repiquage varient en fonction
des souhaits du jardinier. Si le jardinier désire des plantes de plus grande
ampleur, il les espacera de 30 à 50 cm. S’il préfère de plus petites plantes,
il les espacera de 10 à 30 cm[10].
Dans le premier cas, les plantes
pourraient être sujettes à la verse en cas de grands vents ; dans le
second, elles seront plus sensibles au stress hydrique en cas de forte
sécheresse[11].
Les amaranthes peuvent se
contenter d’un terrain relativement pauvre. Le fumage se fera donc, lui aussi, en fonction des désidératas du jardinier[12].
De plus, les amaranthes se
plaisent tant en altitudes moyenne qu’en montagne, et résistent aussi bien au
froid qu’à la chaleur[13].
Les fleurs mâles et femelles se
retrouvent sur la même plante, et celles-ci sont autofécondes. Cependant, pour
éviter la dépression génétique, il est conseillé de permettre aux plantes de se
féconder entre-elles[14].
Afin d’assurer la pureté variétales,
deux possibilités s’offrent aux jardinier qui désirent récolter leurs propres
semences[15] :
1) espacer
les différentes variétés d’une distance suffisante que pour éviter les pollinisations
croisées,
2) recouvrir
d’un fin bonnet de voile les panicules de 4 ou 5 plantes de la même variété, et
cultivées ensembles, avant que les premières fleurs ne s’épanouissent.
Attention que ce bonnet doit rester en place jusqu’à la récolte des semences.
Pour récolter les semences, il
suffira de faire sécher les fleurs têtes en bas, de battre celles-ci une fois
sèches, afin de libérer les semences, et d’utiliser un fin tamis pour nettoyer
ces dernières[16].
Les semences d’amaranthes peuvent se conserver en moyenne 10 ans[17].
A la Pico Ferme, nous laissons les amaranthes se ressemer spontanément, nous
fagotons et faisons sécher celles que nous ne gardons pas au potager pour la consommation des feuilles ou des graines, et nous
en faisons profiter les chèvres l’hiver venu.
mercredi 17 juillet 2013
Pourquoi la Pico Ferme?
Pourquoi la Pico Ferme ? Ou, plus exactement,
pourquoi, alors que nous vivons en ville, avec toutes les facilités que cela
représente, et que nous sommes fort contents de pouvoir utiliser, ne serait-ce
que pour les transports en commun, ou les loisirs, et bien entendu les courses,
pourquoi donc vouloir produire soi-même la plus grande partie possible de son
alimentation ?
Comme expliqué dans notre article
« Première
présentation », la réponse repose sur deux piliers :
1) La
volonté d’être le plus indépendant possible par rapport à un système d’approvisionnement
qui est toujours susceptible de se rompre,
2) Le
désir de limiter au maximum notre empreinte écologique, et la prise de
conscience que le mode de production alimentaire occidental classique participe
fortement à la détérioration de notre environnement.
Hé oui ! Notre production
alimentaire, notre modèle de « Révolution Verte », basé sur l’homogénéité
végétale, ou le fait de cultiver des variétés végétales génétiquement
uniformes, complété par les engrais et les herbicides, a malheureusement eu des
effets extrêmement négatifs sur notre environnement. Citons, par exemple, la dégradation des
terres, le déboisement, la surexploitation des nappes aquifères, la pollution
des eaux, les gaz à effet de serre, la perte de biodiversité …
De plus, même si la « Révolution
Verte » a permis une augmentation spectaculaire de la quantité d’aliments
produit, les pertes et gaspillage de ces aliments sont tels qu’au moins 1/3 de
la production n’est pas consommée.[1]
Et ces pertes et gaspillages se
retrouvent à tous les niveaux, tant au moment de la production, que de la
transformation, que de la vente, et même au niveau du consommateur final.[2]
De plus, toutes les ressources
naturelles qui ont été utilisées pour produire, transporter, transformer et
conserver ce 1/3 des aliments ainsi gaspillés, ont été utilisées en vain, avec
l’empreinte écologique que cela représente.
Face à ce constat, nous nous
sommes posé la question « Que faire ? » Et la réponse fut
trouvée aussitôt : produire nous-même un maximum de ce que nous mangeons,
afin et d’être le plus indépendant possible, et de participer le moins possible
aux dégradations causée à notre environnement par le mode de production
alimentaire occidental.
Evidemment, la première idée consista
à partir vivre à la campagne, pour avoir la possibilité d’avoir notre petite
ferme, même si ce n’était que pour notre production et notre consommation
personnelle, sans but commercial aucun.
Nous nous sommes vite rendu
compte que cela poserait d’énormes difficultés, ne serait-ce que par rapport
aux moyens de transport pour les trajets domicile-travail. Nous avions beau
faire, il nous fallait directement 2 voitures.
Nous avons donc décidé de rester
en ville. Après-tout, en Belgique, plus de 90% de la population est considérée
comme urbaine[3],
et dans le monde, plus de 50% de la population vit dans des villes[4].
Et cette proportion augmentera encore dans les années à venir[5].
Nous avons donc choisi de rester en milieu urbain, et de produire la plus
grande part de notre alimentation dans le petit jardin de notre maison de
ville.
Encore fallait-il savoir ce que
nous pouvions faire ! Si un potager et quelques petits fruitiers ne
semblent pas devoir être problématiques, pour les arbres, les poules et les chèvres,
il se peut que des législations spécifiques existent.
Renseignements pris, nous avons
la chance de n’avoir d’autres contraintes que certaines distances par rapport
aux propriétés des voisins, le respect du bien-être des animaux (Oui, il s’agit
de textes législatifs, et c’est tant mieux !), et la possession d’un
numéro de troupeau pour les chèvres.
Et nous voilà avec la Pico Ferme !
« Quid des résultats ? »
nous demanderez-vous. Eh bien, reprenons…
Concernant la dégradation des
sols, nous luttons contre ce problème grâce à notre compost. Nous avons suivi
une formation de guide composteur, et la plupart des gens savent maintenant que
la création et l’utilisation du compost permet de favoriser la régénération et
la bonne santé des sols.
Concernant le déboisement, certes
notre terrain est trop petit pour planter une forêt, mais nous plantons autant
d’arbres que possible, et le bois d’œuvre utilisé est issu prioritairement de
la récupération, et à défaut, de forêt gérées durablement.
Concernant l’exploitation des
eaux souterraines, nous avons déjà installé des bidons de récupération d’eau de
pluie, et nous espérons pouvoir, un jour, placer une citerne de 10m³. Ce qui
signifiera : plus de ponction dans
les nappes aquifères pour le jardin.
Concernant la pollution des eaux,
et concernant l’exploitation des ressources naturelles nécessaires à la
fabrication des produits phytosanitaires, en fait, nous n’utilisons pas ces
produits. En cas de nécessité, les décoctions de plantes de fabrication
personnelle fonctionnent très bien, sans l’empreinte écologique des produits
chimiques.
Concernant la biodiversité, nous
utilisons des semences de variétés anciennes, le plus locales possible, et nous
produisons nous-même une partie de nos graines. De plus, nous mettons en place
diverses actions pour favoriser la biodiversité animale, telles que :
jardin fleuri, hôtels à insectes, …
Concernant les gaz à effet de
serre, lors de la production, du transport, de la transformation, et de la
conservation des aliments, déjà nous n’utilisons pas d’engin motorisés, donc
pas de pétrole, certainement pas pour transporter les récoltes sur les 30 mètres qui séparent la cuisine du fond du jardin ; nous cuisinons presque
exclusivement au bois, et nous conservons principalement les aliments grâce à
la stérilisation que nous effectuons, elle aussi, au bois.
Et enfin, concernant le
gaspillage d’aliments, à toutes étapes de la chaîne production – consommation, nous pensons sincèrement que cela n’existe
quasiment pas chez nous. En effet, même si quelques pertes sont toujours
possibles, ce qui est produit est
consommé, si pas par nous, par les animaux, et, dans le pire des cas, ce qui n’est
pas consommé, même par les animaux, est utilisé pour la fabrication du compost. Certes, dans ce cas, ce n’est plus une
consommation alimentaire, mais cela ne finit pas non plus dans les poubelles.
Et puis, à ces résultats
pratiquo-pratiques, il est une autre dimension qu’il nous faut ajouter. C’est
la dimension du plaisir de cultiver notre jardin, et de profiter d’une
alimentation saine, produite par nos soins.
samedi 13 juillet 2013
Conserves de radis au vinaigre, et soupe de fanes.
Nous avons fait une petite récolte de radis dans notre
potager, et nous en avions finalement bien plus que ce que nous voulions pour
le jour-même.
Du surplus, nous avons fait des conserves
au vinaigre à froid, et des fanes, une bonne soupe.
Pour les conserves, nous vous rappelons ici le principe :
Commencez par laisser dégorger les aliments pendant 24
heures dans du sel. Après cette durée, rincez et égouttez les aliments avant de
les placer dans des bocaux, préalablement stérilisés. Versez le vinaigre dans
les bocaux, en veillant à bien couvrir les aliments. Fermez les bocaux, et rangez-les dans un endroit frais et à l’abri
de la lumière.
Pour la soupe, rien de plus simple :
Émincez les fanes, accompagnez de pommes-de-terre, et d’autres
légumes émincés suivant vos goûts, faites mijoter, et passez la soupe au mixeur. Il ne vous reste plus qu’à déguster.mardi 9 juillet 2013
L'Etoile du Nord de la Pico Ferme
Nous désirons vous proposer un schéma pouvant représenter
notre recherche philosophique à la Pico Ferme.
L’Individu étant pour nous le plus
important, démarrons la lecture de cette « Etoile du Nord » par
celui-ci.
L’Individu, donc, qui aspire à voir ses droits à la vie, à la liberté, et à
la propriété respectés. Le droit à la vie et à la liberté. Chacun devant
pouvoir compter sur le fait que sa vie sera respectée, que personne n’y
intentera. Chacun devant également pouvoir compter que ses libertés seront
respectées. Chacun devant, enfin, pouvoir compter sur le fait que ses droits à
la propriété soient respectés.
Que l’on nous permette, ici, de
rappeler les articles 3 et 17 de la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme :
DUDH, art. 3 : « Tout
individu a droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa personne »
DUDH art. 17 : « 1. Toute
personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être
arbitrairement privé de sa propriété. »
Cet article 17, avec ses termes
« aussi bien seule qu’en collectivité » nous amène à la deuxième
branche de notre étoile : le Social. Ce Social qui n’est autre que cette
nécessité pour l’Individu de s’inscrire dans un groupe, que celui-ci soit librement
choisi ou qu’il s’impose à l’individu.
Cette appartenance à un groupe permet
l’existence d’échanges, soit entre les membres du groupe, soit entre un des
membres de ce groupe et un autre groupe, soit entre les groupes eux-mêmes, soit
entre membres de groupes différents. Ces échanges, dont une partie est
concrétisée par la contre-valeur monétaire qui lui est associée, forment notre
Economie, troisième branche de notre étoile.
Cette Economie, l’existence des
échanges qu’elle représente, ne peut se faire que grâce à l’existence
d’une Politique, l’existence de choix d’orientations générales dont le groupe,
ou l’individu, se sera doté, quitte à ce
que ce choix se concrétise dans le refus de choisir, ne serait-ce qu’afin de
garantir les libertés de choix de chacun. Il s'agit de la quatrième branche de notre étoile.
Cette Politique, ces orientations
générales, influeront sur l’environnement, non seulement l’environnement
biologique, mais également l’environnement économique et social dans lequel les
individus évoluent, ces individus influençant eux-aussi cet environnement,
ainsi que les politiques. Ce qui nous amène à l’Ecologie, sommet de notre
étoile, Ecologie à comprendre ici comme
les interactions entre les individus et leurs environnements.
Le cercle qui entoure l’étoile
complète les interactions entre chacune des pointes de celle-ci, chaque élément
interagissant sur chacun des autres éléments.
Reste le symbole phi que nous avons placé au centre de notre étoile. Ce symbole,
couramment utilisé pour représenter la Philosophie, cette recherche de la
sagesse, qui, pour nous, à la Pico Ferme, passe par une recherche de l’équilibre entre
chacun des éléments situés sur les branches de notre étoile.
mercredi 3 juillet 2013
La construction du premier parc éolien en mer du Nord est terminée
Voilà
ce qu'on a pu lire sur le site de la RTBF aujourd'hui ...
mardi 25 juin 2013
jeudi 20 juin 2013
le mousseux de sureau
Pour faire un bon mousseux de sureau, très facile à faire soi-même, il vous faut:
# plus ou moins une vingtaine de belles ombelles pleinement épanouies de sureau,
# 750 g. de sucre blanc,
# 2 citrons,
# 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc,
# 5 l. d'eau
# 1 grand récipient pouvant contenir au moins 5 l.
# 1 zesteur,
# 1 chinois,
# des bouteilles avec bouchon à visser.
Mettez les fleurs dans les 5 l. d'eau, et mélanger vigoureusement. Ajoutez le sucre tout en continuant de mélanger, afin de complètement dissoudre le sucre. Ajoutez les zestes et le jus des citrons, ainsi que le vinaigre blanc. Laissez reposer au chaud pendant 24 h. Filtrez et transvasez dans les bouteilles. Laissez reposer pendant 15 jours, et consommez dans les semaines qui suivent.
Attention! Les gaz produit lors du repos de ce mousseux pourraient faire exploser les bouteilles. Il est donc important de leur permettre de s'échapper.
A la Pico Ferme, nous utilisons les bouteilles en verre brun d'une marque bien connue de bière de table, et nous dévissons légèrement et régulièrement les bouchons afin de laisser sortir les gaz de fermentation.
Libellés :
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vin de fleurs de sureau,
vin maison
samedi 15 juin 2013
CCiv. art. 528
Ce mercredi 05 juin 2013, au
matin, en allant nourrir les chèvres et
les poules, nous avons constaté que l’une de ces dernières, Blanche, était ouverte sur le sommet du crâne.
Que s’était-il passé ? Et
surtout, que faire ? Face à un animal blessé, le premier réflexe est, bien sûr, de faire appel à un vétérinaire. Seulement voilà : pour soigner une simple poule, il y a fort à parier que vous ne trouviez personne.
« Et pourquoi donc ? » nous demanderez-vous. Simplement à cause du statut des animaux dans nos sociétés. Hé oui… Les animaux sont considérés comme des biens meubles, rien de plus.
En Belgique, cela se retrouve dans l’article 528 de notre Code Civil :
« Sont meubles par leur nature, les corps qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre, soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, comme les animaux, soit qu’ils ne puissent changer de place que par l’effet d’une force étrangère, comme les choses inanimées. » (CCiv. Art. 528)
Cette considération comme « biens meubles » a pour conséquence, entre autres, que les animaux sont bien souvent considérés principalement, si pas exclusivement, dans leur dimension économique. Du coup, s’il n’est pas économiquement rentable de soigner un animal blessé ou malade, et si personne ne confère à cet animal le droit d’être considéré autrement que pour les profits économiques et financiers qu’il représente, la pauvre bête est le plus souvent sacrifié sur l’autel du profit.
Heureusement pour Blanche, à la Pico Ferme, nous estimons que les animaux ont droit au respect de leur vie et de leur bien-être.
Après quelques recherches, une solution fut trouvée, et Blanche a été soignée. Ce 12 juin 2013, les points de suture ont été retirés, et Blanche fut autorisée à rejoindre ses congénères.
Et pour tous ceux qui seraient curieux de savoir combien cela nous a coûté, qu’ils sachent que le prix des soins apportés à Blanche est inférieur au prix d’une nouvelle poule. CQFD !
« Et pourquoi donc ? » nous demanderez-vous. Simplement à cause du statut des animaux dans nos sociétés. Hé oui… Les animaux sont considérés comme des biens meubles, rien de plus.
En Belgique, cela se retrouve dans l’article 528 de notre Code Civil :
« Sont meubles par leur nature, les corps qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre, soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, comme les animaux, soit qu’ils ne puissent changer de place que par l’effet d’une force étrangère, comme les choses inanimées. » (CCiv. Art. 528)
Cette considération comme « biens meubles » a pour conséquence, entre autres, que les animaux sont bien souvent considérés principalement, si pas exclusivement, dans leur dimension économique. Du coup, s’il n’est pas économiquement rentable de soigner un animal blessé ou malade, et si personne ne confère à cet animal le droit d’être considéré autrement que pour les profits économiques et financiers qu’il représente, la pauvre bête est le plus souvent sacrifié sur l’autel du profit.
Heureusement pour Blanche, à la Pico Ferme, nous estimons que les animaux ont droit au respect de leur vie et de leur bien-être.
Après quelques recherches, une solution fut trouvée, et Blanche a été soignée. Ce 12 juin 2013, les points de suture ont été retirés, et Blanche fut autorisée à rejoindre ses congénères.
Et pour tous ceux qui seraient curieux de savoir combien cela nous a coûté, qu’ils sachent que le prix des soins apportés à Blanche est inférieur au prix d’une nouvelle poule. CQFD !
mercredi 5 juin 2013
vendredi 31 mai 2013
La Belgique projette d'édifier une île pour produire de l'électricité
En
voilà un titre !
Aussi un lien vers l'info dans Le Soir : http://archives.lesoir.be/un-donut-energetique-au-large-de-wenduine_t-20130117-028NP0.html
Une
information venant du site "Notre
Planète Info" de Gaelle
Naze-Ganier que nous partageons avec vous et dont vous retrouverez
l'article à l'adresse : http://www.notre-planete.info/actualites/3738-Belgique-ile-energetique-eolien
Aussi un lien vers l'info dans Le Soir : http://archives.lesoir.be/un-donut-energetique-au-large-de-wenduine_t-20130117-028NP0.html
Bonne
lecture …
mercredi 29 mai 2013
La Belgique et sa "schizophrénie" des panneaux photovoltaïques.
Il n'y a pas si longtemps, on nous annonçait une diminution du prix des certificats verts pour aller vers une disparition ensuite un taxe de "production" sans oublier la grogne des grands distributeurs belge qui ont été obligés de faire de gros investissement afin de remplacer certaines lignes pour les renforcer et faciliter l'absorbation du surplus d'énergie "verte" produite et remise dans le réseau électrique Belge.
Quel fut ma double surprise de voir cet article ce matin dont j'ai envie de partager le contenu… Tirez-en vos propres conclusions … Pour ma part c'est déjà fait !
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/818589/audi-brussels-fait-le-pari-de-l-energie-solaire.html
Quel fut ma double surprise de voir cet article ce matin dont j'ai envie de partager le contenu… Tirez-en vos propres conclusions … Pour ma part c'est déjà fait !

http://www.lalibre.be/
mercredi 22 mai 2013
Journée internationale de la biodiversité
Le 22 mai est la journée
internationale de la biodiversité.
Mais quelle est la définition de
la biodiversité ? Reportons-nous à l’article 2 de la Convention sur la diversité biologique (CDB) :
« Diversité biologique :
Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres,
les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les
complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein
des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
Écosystème : le complexe
dynamique formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-organismes et
de leur environnement non vivant qui par leur interaction, forment une unité
fonctionnelle. »[1]
Et cette biodiversité n’est rien
d’autre que notre support de vie. En effet, sans elle, nous serions confrontés
à de grandes difficultés, pouvant aller jusqu’à remettre notre survie en question.
Malheureusement, ce support de
notre vie se dégrade. Ainsi, par exemple, les vertébrés ont vu leurs
populations diminuer de près d’un tiers entre 1970 et 2006, et ce déclin
continue ; les habitats naturels, de par le monde, sont soumis à de fortes
pressions, et diminuent, tant du point de vue de leur étendue que de leur
intégrité ; les dégradations des écosystèmes entrainent une diminution des
services qu’ils nous offrent ; et l’empreinte écologique globale de notre
espèce dépasse la capacité de notre planète[2].
Or, nous autres humains, nous
dépendons des écosystèmes et de la biodiversité. Hé oui, notre alimentation, la pollinisation de nos cultures, nos
médicaments, notre approvisionnement en eau douce, et même la dépollution et la
lutte contre les catastrophes naturelles, dépendent des écosystèmes et de la
biodiversité[3].
Et les scénarios prospectifs indiquent
que les dégradations de notre environnement vont s’amplifier, ce qui entrainera des conséquences
dramatiques pour l’intégralité des habitants de notre planète, nous y compris[4].
Heureusement, les raisons
principales de l’érosion de la biodiversité ont été identifiées, ce qui permet
d’espérer que nous puissions mener des actions pour préserver la diversité
biologique de notre monde.
Ces raisons sont : la
modification des habitats, la surexploitation des ressources, la pollution, les espèces invasives, et les
changements climatiques[5].
Donc, si nous faisons attention,
à tous niveaux, y compris en tant que citoyen, à diminuer notre empreinte écologique,
et à ne pas aggraver encore ces 5 facteurs faisant pression sur la vie sur
notre planète, nous pourrions espérer participer à la lutte contre la
diminution de biodiversité sur Terre.
Après tout, nous faisons partie
intégrante de cette biodiversité !
La vidéo suivante date de 2010, mais elle est toujours d'actualité...
[2] Secrétariat
de la Convention sur la diversité biologique (2010) 3ème édition des Perspectives mondiales
de la diversité biologique, Montréal, 94 pages
[3] idem
[4]
idem
[5]
idem
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